Caen - OM : Quand l'Ohaime... (28/02/2009)

Actualité

Caen - OM
Quand l'Ohaime...

Le Samedi 28 Février 2009 par Ray Flex

Prend le car !

Erik Gerets ne savait pas où aller après le déplacement de l'OM à Twente, jeudi en Coupe de l'UEFA. Comme il avait entendu ses joueurs demander à maintes et maintes reprises : "A quand les vacances ? A quand les vacances ?", il se dit alors : "Bon !... On va aller à Caen !"

Et puis Caen ça tombe bien ça fait moins mal, l'important étant quand même l'atterrissage et non la chute. Quant aux joueurs, agglutinés autour du car après avoir éliminé le club Néerlandais, ils étaient impatients. L'entraîneur Belge n'étant pas médecin corrigea la faute de Français, puisque l'on dit "des patients", et demanda alors au chauffeur :

- Pour Caen, quelle heure ?
- Pour où ?
- Pour Caen.
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où ?
- Comment ? Vous ne savez pas où est Caen ?
- Si vous ne me le dites pas...
- Mais je vous ai dit Caen !
- Oui, mais vous ne m'avez pas dit où !
- Monsieur... Je vous demande une petite minute d'attention. Je voudrais que vous me donniez l'heure du départ du car qui part pour Caen.
- ...
- Enfin, Caen ! Dans le Calvados !
- C'est vague...
- En Normandie, ma parole vous débarquez !
- Ah là où a eu lieu le débarquement...
- A Caen...
- Prenez le car.
- Il part quand ?
- Il part au quart.
- Mais le quart est passé !
- Ah si le car est passé, vous l'avez raté.
- Alors ? Et le prochain ?
- Il part à Troyes.
- Trois heures ?
- Non la ville, mais pas Philippe...
- Vous commencez à m'taper sur le bambou...

Entendant ces mots, Taye Taiwo et Modeste M'Bami se remirent alors à faire leur danse de la gigue entr'aperçue à l'issue des tirs aux buts victorieux. Eric Gerets, désabusé, regretta alors que Franck Ribéry ne soit plus là pour conduire le car. Remarquant Mathieu Valbuena tenter d'entrer dans la soute à bagages par le biais d'un magnifique plongeon, il dit alors au chauffeur :

- Il est temps que le car parte !
- En Slovaquie ? Ah non, la dernière fois on m'a fait un Tchèque en blanc !
- Si je vois rouge, c'est un oeil au beurre noir que vous risquez...
- J'suis vert...
- Renato, Ronald, venez dire bonjour au monsieur !
- On part quand vous voulez !
- A Caen, donc.
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où !
- Vous ne savez pas où est Caen ?
- Non, je ne sais pas. Où et quand ?
- Dimanche à 17 heures, mais ce serait bien d'y être avant lundi. Caen, c'est demandé si gentiment...
- Quand c'est demandé si gentiment...

Les Phocéens montèrent alors dans le car, sauf Valbuena toujours pas relevé d'un tacle du sac de Civelli dans la soute, et c'est bien au quart de tour qu'ils partirent alors pour Caen...

(Article librement inspiré du texte "Le car pour Caen" de monsieur Raymond Devos)