Actualité
OM 1-0 Lille
A la Mosson comme à la Maison
Le Lundi 17 Août 2009 par Psykedelik'
La Mosson, 16 Août 2009.
Après des débuts convaincants au stade des Alpes chez l'hôte Grenoblois la semaine dernière, c'est la formation Lilloise qui était au menu du jour, une formation mise en déroute à domicile lors de la 1ère journée par d'insolents Merlus. Suite aux incidents qui se sont déroulés au stade Vélodrome durant la préparation d'un concert de la Madone, l'OM a du s'exhiler le temps d'un match à Montpellier pour y recevoir les Dogues lillois. Cela n'a pas empêché les supporters Marseillais d'envahir le stade de La Mosson et d'en faire un Vélodrome de poche, inutile de dire que pour les Lillois, ce n'était peut-être pas Marseille, mais ce n'était pas plus hospitalier, et pas seulement dans les tribunes. En effet, sur le terrain, les joueurs Marseillais ont rapidement montré à leurs invités du jour que Vélodrome ou pas, il ne leur sera fait aucun cadeau.
Le milieu Lillois, composé de Cabaye, Mavuba et Balmont entretient une solide réputation dans notre bonne vieille Ligue 1, et pourtant, il ne va pas voir le ballon de la première période, littéralement axphyxié par le trio Cissé-Abriel-Cheyrou complètement dominateur. Une domination qui, comme la semaine dernière à Grenoble, sera rapidement traduite au score, dès la 11ème minute de jeu, sur une merveilleuse pépite de corner signée Hatem Ben Arfa, dont on se demande si l'on peut toujours croire en son éclosion apparemment, c'est Brandao qui s'élève plus haut que tout le monde, et notamment aux dépens de Ludovic Butelle, auteur de l'antigeste de la soirée avec une sortie complètement suicidaire. Brandao assomme donc un coup de tête dans le but déserté : 1-0. La première mi-temps sera Marseillaise, l'intensité baissant certes d'un cran au fil des minutes, mais une mi-temps jalonnée de facilités techniques d'Abriel faisant presque oublier Lucho Gonzalez ! Presque, je dis bien, car on ne l'oublie pas notre ami Lucho, et on souhaite ardemment son rétablissement. Un autre homme aura posé de gros soucis durant cette première période, c'est Mamadou Niang, intenable, demandez au pauvre Debuchy qui a du se demander ce qu'il a fait pour mériter ça. Intenable le Mamad', auteur de quelques gestes techniques inspirés, il a impressionné par sa capacité à se retourner dès lors qu'il est dos au jeu et à son adversaire. Mais, car il faut bien un mais, durant cette première mi-temps, on ne peut pas dire qu'il y aura eu foule d'occasions, Lille étouffé dans son camp éprouvant des difficultés à en sortir, et de l'autre un OM confisquant le ballon mais ayant peu d'espaces et quelques difficultés à en créer.
La seconde période proposera un scénario quelque peu différent, alors que les Dogues avaient plutôt subi tels des petits caniches apeurés, ils donnèrent quelques frayeurs au coach phocéen Didier Deschamps, même si le cœur de Rudi Garcia n'a pas du moins battre la chamade. En effet, la chaleur et la fatigue aidant, les espaces se firent petit à petit, les duels moins nombreux, la domination du milieu Marseillais moins intense, et les occasions, elles s'accumulèrent, principalement du côté de l'OM, un une-deux Ben Arfa-Cheyrou sera notamment conclu par un centre d'Abriel, hélas trop en retrait pour la tête de Brandao. L'entrée du lutin marseillais Baky Koné, en lieu et place de Ben Arfa, ne fit pas les affaires de la défense Lilloise, celui-ci se montrant très remuant, mais hélas maladroit dans ses tentatives : un lob trop court dans les gants de Butelle, un face à face conclu par un infâme pointu du gauche, plus écrasé tu peux pas pour enfin voire sa meilleure tentative, une frappe du gauche à l'entrée de la surface de réparation se dirigeant dans le soupirail et repoussée par Butelle en corner. Maladroit mais inspiré le Koné. Entre temps, Taiwo aura tenté sa chance de loin, Cheyrou aura placé sa demi-volée du gauche rasant le poteau, Niang, légèrement, c'est peu de le dire, tiré par le bras par Debuchy aura obtenu de lui son expulsion (65ème), surement un soulage pour ce dernier qui a vécu un véritable calvaire, c'est peu de le dire. Seulement aussi, comme dit plus tôt, l'OM aura aussi connu quelques froideurs, et ce n'est pas par hasard si celles-ci sont apparues lorsqu'Eden Hazard et Gervinho ont fait leurs entrées apportant leur vitesse, leur technique et leur vivacité aux détriments d'Obraniak mais surtout d'un pataud De Melo, fantômatique face à la paire Heinze-Diawara. Et c'est grace au virevoltant Eden Hazard que Mandanda put enfin se mettre un peu en évidence, se détendant sur une belle frappe de ce dernier notamment. Mais jusque dans les arrêts de jeu, l'OM se fit peur, un coup-franc lointain repoussé, Hazard balance dans le tas, Heinze et Diawara se gênent et ratent leur dégagement combiné, Chedjou se précipite pour réaliser le deuxième antigeste de la soirée d'un beau loupé du ballon pied gauche, s'ensuit une drôle de série de turbulences dans la surface Marseillaise stoppée tant bien que mal par Steve « El Fenomeno » Mandanda. Le coup de sifflet derrière ? Un soulagement. Bien que tout n'a pas été parfait, l'OM a rendu une belle copie et se trouve être encore la seule équipe dont les cages sont encore inviolées, nouvelle saison en L1, nouvelles mœurs on dirait !
Marseille : Mandanda – Kaboré, Diawara, Heinze, Taiwo – Cissé, Abriel, Cheyrou – Ben Arfa (Koné, 62ème), Brandao (Morientes, 78ème), Niang (Valbuena, 85ème)
Lille : Butelle – Debuchy, Rami, Plestan, Emerson – Mavuba, Cabaye (Chedjou, 80ème), Balmont – Aubameyang, De Melo (Gervinho, 68ème), Obraniak (Hazard, 62ème)
Les notes olympiennes :
Mandanda (7) : Le ballon lui a parfois glissé des mains, mais il a su tenir sa cage inviolée, notamment quand Hazard est venu jouer les trouble-fêtes.
Kaboré (6) : Une ou deux fuites, notamment une sur Cabaye sans conséquences, mais dépanne plutôt bien.
Heinze (6) : Un match solide dans l'ensemble, malgré une frayeur en toute fin de match.
Diawara (6) : Impérial, et idem pour la frayeur.
Taiwo (5,5) : Toujours aussi généreux qu'à son habitude, mais bousculé lors des entrées de Gervinho et d'Hazard.
Cissé (5,5) : Peu de travail à effectuer en première mi-temps, plus de difficultés en seconde.
Abriel (7) : Quelle élégance, quelles facilités techniques, il fait un bien fou au milieu Olympien.
Cheyrou (7) : Fidèle à lui-même, semble se régaler aux côtés d'Abriel et nous a encore offert une petite volée du gauche qui aurait connu le même destin que celle de Grenoble si elle n'avait pas été détournée.
Ben Arfa (6) : Une passe décisive, peu de déchet, de bonnes choses mais a moins osé qu'à l'accoutumée. Remplacé par Koné (62ème), très remuant, mais maladroit à la finition.
Brandao (6,5) : Il marque, what else ? Une première mi-temps très solide, a baissé un peu de pied en seconde. Remplacé par Morientes (78ème) qui n'a pas vraiment pu se mettre en évidence .
Niang (7) : Très remuant, intenable en première période, moins incisif en seconde, il lui aura manqué d'être décisif. Remplacé par Valbuena (87ème), qui a eu le temps de montrer que sa fougue était toujours à Marseille pour le moment.
Côté Lillois, certains joueurs se sont mis en évidence, mais dans le mauvais sens : Butelle, Debuchy et à degré moindre Chedjou qui rate la balle de match, alors qu'Eden Hazard a montré à son entraineur que son équipe manquait d'ingéniosité sans lui.
Après des débuts convaincants au stade des Alpes chez l'hôte Grenoblois la semaine dernière, c'est la formation Lilloise qui était au menu du jour, une formation mise en déroute à domicile lors de la 1ère journée par d'insolents Merlus. Suite aux incidents qui se sont déroulés au stade Vélodrome durant la préparation d'un concert de la Madone, l'OM a du s'exhiler le temps d'un match à Montpellier pour y recevoir les Dogues lillois. Cela n'a pas empêché les supporters Marseillais d'envahir le stade de La Mosson et d'en faire un Vélodrome de poche, inutile de dire que pour les Lillois, ce n'était peut-être pas Marseille, mais ce n'était pas plus hospitalier, et pas seulement dans les tribunes. En effet, sur le terrain, les joueurs Marseillais ont rapidement montré à leurs invités du jour que Vélodrome ou pas, il ne leur sera fait aucun cadeau.
Le milieu Lillois, composé de Cabaye, Mavuba et Balmont entretient une solide réputation dans notre bonne vieille Ligue 1, et pourtant, il ne va pas voir le ballon de la première période, littéralement axphyxié par le trio Cissé-Abriel-Cheyrou complètement dominateur. Une domination qui, comme la semaine dernière à Grenoble, sera rapidement traduite au score, dès la 11ème minute de jeu, sur une merveilleuse pépite de corner signée Hatem Ben Arfa, dont on se demande si l'on peut toujours croire en son éclosion apparemment, c'est Brandao qui s'élève plus haut que tout le monde, et notamment aux dépens de Ludovic Butelle, auteur de l'antigeste de la soirée avec une sortie complètement suicidaire. Brandao assomme donc un coup de tête dans le but déserté : 1-0. La première mi-temps sera Marseillaise, l'intensité baissant certes d'un cran au fil des minutes, mais une mi-temps jalonnée de facilités techniques d'Abriel faisant presque oublier Lucho Gonzalez ! Presque, je dis bien, car on ne l'oublie pas notre ami Lucho, et on souhaite ardemment son rétablissement. Un autre homme aura posé de gros soucis durant cette première période, c'est Mamadou Niang, intenable, demandez au pauvre Debuchy qui a du se demander ce qu'il a fait pour mériter ça. Intenable le Mamad', auteur de quelques gestes techniques inspirés, il a impressionné par sa capacité à se retourner dès lors qu'il est dos au jeu et à son adversaire. Mais, car il faut bien un mais, durant cette première mi-temps, on ne peut pas dire qu'il y aura eu foule d'occasions, Lille étouffé dans son camp éprouvant des difficultés à en sortir, et de l'autre un OM confisquant le ballon mais ayant peu d'espaces et quelques difficultés à en créer.
La seconde période proposera un scénario quelque peu différent, alors que les Dogues avaient plutôt subi tels des petits caniches apeurés, ils donnèrent quelques frayeurs au coach phocéen Didier Deschamps, même si le cœur de Rudi Garcia n'a pas du moins battre la chamade. En effet, la chaleur et la fatigue aidant, les espaces se firent petit à petit, les duels moins nombreux, la domination du milieu Marseillais moins intense, et les occasions, elles s'accumulèrent, principalement du côté de l'OM, un une-deux Ben Arfa-Cheyrou sera notamment conclu par un centre d'Abriel, hélas trop en retrait pour la tête de Brandao. L'entrée du lutin marseillais Baky Koné, en lieu et place de Ben Arfa, ne fit pas les affaires de la défense Lilloise, celui-ci se montrant très remuant, mais hélas maladroit dans ses tentatives : un lob trop court dans les gants de Butelle, un face à face conclu par un infâme pointu du gauche, plus écrasé tu peux pas pour enfin voire sa meilleure tentative, une frappe du gauche à l'entrée de la surface de réparation se dirigeant dans le soupirail et repoussée par Butelle en corner. Maladroit mais inspiré le Koné. Entre temps, Taiwo aura tenté sa chance de loin, Cheyrou aura placé sa demi-volée du gauche rasant le poteau, Niang, légèrement, c'est peu de le dire, tiré par le bras par Debuchy aura obtenu de lui son expulsion (65ème), surement un soulage pour ce dernier qui a vécu un véritable calvaire, c'est peu de le dire. Seulement aussi, comme dit plus tôt, l'OM aura aussi connu quelques froideurs, et ce n'est pas par hasard si celles-ci sont apparues lorsqu'Eden Hazard et Gervinho ont fait leurs entrées apportant leur vitesse, leur technique et leur vivacité aux détriments d'Obraniak mais surtout d'un pataud De Melo, fantômatique face à la paire Heinze-Diawara. Et c'est grace au virevoltant Eden Hazard que Mandanda put enfin se mettre un peu en évidence, se détendant sur une belle frappe de ce dernier notamment. Mais jusque dans les arrêts de jeu, l'OM se fit peur, un coup-franc lointain repoussé, Hazard balance dans le tas, Heinze et Diawara se gênent et ratent leur dégagement combiné, Chedjou se précipite pour réaliser le deuxième antigeste de la soirée d'un beau loupé du ballon pied gauche, s'ensuit une drôle de série de turbulences dans la surface Marseillaise stoppée tant bien que mal par Steve « El Fenomeno » Mandanda. Le coup de sifflet derrière ? Un soulagement. Bien que tout n'a pas été parfait, l'OM a rendu une belle copie et se trouve être encore la seule équipe dont les cages sont encore inviolées, nouvelle saison en L1, nouvelles mœurs on dirait !
Marseille : Mandanda – Kaboré, Diawara, Heinze, Taiwo – Cissé, Abriel, Cheyrou – Ben Arfa (Koné, 62ème), Brandao (Morientes, 78ème), Niang (Valbuena, 85ème)
Lille : Butelle – Debuchy, Rami, Plestan, Emerson – Mavuba, Cabaye (Chedjou, 80ème), Balmont – Aubameyang, De Melo (Gervinho, 68ème), Obraniak (Hazard, 62ème)
Les notes olympiennes :
Mandanda (7) : Le ballon lui a parfois glissé des mains, mais il a su tenir sa cage inviolée, notamment quand Hazard est venu jouer les trouble-fêtes.
Kaboré (6) : Une ou deux fuites, notamment une sur Cabaye sans conséquences, mais dépanne plutôt bien.
Heinze (6) : Un match solide dans l'ensemble, malgré une frayeur en toute fin de match.
Diawara (6) : Impérial, et idem pour la frayeur.
Taiwo (5,5) : Toujours aussi généreux qu'à son habitude, mais bousculé lors des entrées de Gervinho et d'Hazard.
Cissé (5,5) : Peu de travail à effectuer en première mi-temps, plus de difficultés en seconde.
Abriel (7) : Quelle élégance, quelles facilités techniques, il fait un bien fou au milieu Olympien.
Cheyrou (7) : Fidèle à lui-même, semble se régaler aux côtés d'Abriel et nous a encore offert une petite volée du gauche qui aurait connu le même destin que celle de Grenoble si elle n'avait pas été détournée.
Ben Arfa (6) : Une passe décisive, peu de déchet, de bonnes choses mais a moins osé qu'à l'accoutumée. Remplacé par Koné (62ème), très remuant, mais maladroit à la finition.
Brandao (6,5) : Il marque, what else ? Une première mi-temps très solide, a baissé un peu de pied en seconde. Remplacé par Morientes (78ème) qui n'a pas vraiment pu se mettre en évidence .
Niang (7) : Très remuant, intenable en première période, moins incisif en seconde, il lui aura manqué d'être décisif. Remplacé par Valbuena (87ème), qui a eu le temps de montrer que sa fougue était toujours à Marseille pour le moment.
Côté Lillois, certains joueurs se sont mis en évidence, mais dans le mauvais sens : Butelle, Debuchy et à degré moindre Chedjou qui rate la balle de match, alors qu'Eden Hazard a montré à son entraineur que son équipe manquait d'ingéniosité sans lui.
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