Caen - OM : L'OM au révélateur normand (01/12/2011)

Cinq jours après sa nette et surprenante victoire contre le Paris SG (3-0), l'Olympique de Marseille va passer un test. Le test de la constance, de la confirmation. Car c'est bien ça le plus important dans un championnat : être capable d'enchaîner les bons résultats et ne pas se contenter de coups d'éclats entrecoupés de résultats décevants. C'est ce qui différencie les bonnes équipes des équipes moyennes.

Avec le recul, nous savons que le contexte du match contre le Paris SG était favorable aux olympiens. Les parisiens sortaient d'une défaite à domicile face à Nancy et ne venaient donc pas au Vélodrome dans les meilleures conditions mentales. Puis, surtout, les joueurs de la capitale sont arrivés à Marseille avec l'intention de jouer haut et de gagner. Avec en plus, des joueurs offensifs peu impliqués dans le replacement défensif. C'est ce qui a permis aux phocéens de jouer en contre, et c'est dans ces conditions, finalement, que l'OM a réalisé ses meilleurs matchs cette saison. La difficulté réside dans la capacité des marseillais à affronter des équipes regroupées et proposant un bloc-équipe très bas. C'est le noeud du problème : les olympiens ont prouvé à plusieurs reprises qu'ils avaient beaucoup plus de mal à faire le jeu qu'à contrer celui de l'adversaire quand ce dernier joue l'offensive. C'est pourtant ce que devront sans-doute faire les hommes de Didier Deschamps ce vendredi, car si Caen est une équipe joueuse, il ne faut pas compter sur les normands pour se livrer afin de gagner à tout prix, d'autant qu'un match nul contenterait probablement l'équipe de Franck Dumas. L'absence pour cause de blessure de Loïc Rémy est une difficulté supplémentaire.

C'est donc un match compliqué qui attend les marseillais. Nous pouvons d'ailleurs considérer que tous les matchs sont compliqués pour une équipe qui n'a gagné que cinq fois en 15 journées et qui occupe le neuvième rang du championnat. Mais les phocéens doivent se prouver des choses, et NOUS prouver des choses. Ils doivent nous prouver que la victoire contre Paris et les déclarations annonçant le début de la rédemption n'étaient pas que du vent. En clair, ils vont devoir se sortir les doigts.