Actualité
Bastia 0-0 OM
Une insulte à l'esprit sportif !
Le Samedi 21 Septembre 2013 par Bab Joo
C'est atelier cuisine ce soir sur OM-Passion.
Je vous propose la recette du match nul, vraiment nul :
Mettez un premier quart d'heure bastiais, ajoutez un rééquilibrage progressif, mélangez avec une seconde mi-temps totalement marseillaise. Incorporez plusieurs kilos d'ambiance dégueulasse, une bonne poignée de coups tordus, et saupoudrez généreusement d'arbitre solidaire d'Alzheimer.Enfournez le tout à Armand Cesari pendant 90 minutes.
Furiani est préchauffé à blanc en ce samedi après-midi brûlant, et les supporters corses sont déjà en ébullition : avant même le coup d'envoi, éclatent les premiers incidents. A l'échauffement, les Marseillais reçoivent quelques projectiles et les joueurs dont le teint ne plaît pas aux beaufs sont la cible de cris de singes.
On sent d'emblée qu'en dépit de l'injuste punition infligée aux supporters Marseillais (voir ici), ce sera une rencontre sous haute tension.
A l'entrée des joueurs sur la pelouse, les incivilités redoublent : si l'on peut difficilement condamner le craquage de fumis sur le fond (bien que, rappelons-le, Loppsi2 ait entériné leur interdiction dans les stades), en revanche, on peut légitimement s'inquiéter de l'usage massif d'engins explosifs (bombes agricoles), ainsi que du lancer de plus en plus dense de projectiles sur les joueurs phocéens. On se dit que Laurent Duhamel, arbitre de la rencontre et en tant que tel, normalement garant de l'intégrité physique et morale des joueurs, aurait dû d'emblée prendre des mesures coercitives à l'encontre des dirigeants bastiais incapables de maîtriser leurs troupes. Ou, à défaut, organiser une distribution générale de bananes aux macaques qui s'agitent dans les tribunes.
Las, il siffle le coup d'envoi, et c'est aussitôt très, très chaud dans la surface marseillaise où les Corses s'installent d'emblée. Mandanda, aidé par sa transversale, repousse une première fois, et sauve ses filets sur le corner qui suit ! Grande Fenomeno ! (4ème)
Malgré une possession de balle qui frise le monopole, les Olympiens ne parviennent pas à s'extraire de la toile tissée par des Bastiais plus que virils dans les duels, et il faut attendre plus de dix minutes pour qu'une première action olympienne aboutisse : à l'origine de l'action, Thauvin tente un centre-tir repoussé de justesse par Landreau. Jordan Ayew, à l'affût, enchaîne, mais le ballon s'égare dans le petit filet.(12ème)
Quelques instants plus tard, Valbuena adresse une passe millimétrée à Morel. Le drop de ce dernier suscite l'admiration de Johnny Wilkinson : à Mayol, ça vaut trois points !(14ème)
Les Corses ne se laissent cependant pas impressionner : galvanisés par leur douzième homme omniprésent, ils tentent beaucoup. En dépit de l'application, la minutie, même, avec laquelle les Olympiens construisent leur jeu, ça va vite d'un but à l'autre, et ce n'est pas du goût des Bastiais qui multiplient les fautes. Diakité notamment, qui découpe l'un après l'autre à la machette les joueurs phocéens. Avec, semble-t-il, une prédilection pour André Ayew et surtout Mathieu Valbuena. Cahuzac, lui, cherche carrément la bagarre, avec Thauvin, puis (encore) avec Valbuena. Ils auraient tort de se priver, puisque l'arbitre ne bronche pas.
C'est sur le score de 0-0 que les deux équipes se séparent pour la pause. Après quelques minutes tâtonnantes, les Marseillais semblent avoir trouvé un rythme de croisière, bien qu'ils manquent cruellement de percussion, et d'efficacité devant le but.
Il n'est pas inutile de rappeler qu'ils ont disputé un match de Ligue des Champions moins de 72 heures auparavant. L'excès d'engagement physique (c'est un euphémisme !) de la part des Corses n'est pas fait pour améliorer leur état de forme. Le fait qu'à chaque arrêt de jeu, les Olympiens (et les soigneurs !) doivent être protégés par les boucliers des CRS (!) n'arrange certainement rien non plus.
La seconde période sera à l'avantage exclusif des Marseillais, sur le plan strictement footballistique s'entend. Bien qu'aucune action remarquable ne soit à souligner en l'occurrence, les Olympiens trustent le ballon, mais sans résultat probant.
Il faut cependant souligner la multiplication des fautes les plus grossières de la part des Corses. Laurent Duhamel, lui, a visiblement oublié sifflet et cartons aux vestiaires. Ses lunettes aussi.
L'attentat de Diakité, encore lui, sur Morel, méritait le rouge. "Il n'y a rien" estime l'arbitre tandis que l'infortuné Jérémy tente péniblement de retrouver son équilibre sur la moitié de jambe à peu près intacte qu'il lui reste. (52ème)
Bien forcé par les circonstances, Élie Baup consent à procéder à un premier changement avant la 80ème. Morel est remplacé par Benjamin Mendy.(59ème)
Sans doute encouragé par sa propre audace, le coach olympien procède avant les arrêts de jeu à ses deux derniers changements : après avoir provoqué le détournement d'urgence d'un vol Air France sur un coup-franc rageur, Florian Thauvin sort, remplacé par Saber Khalifa. (68ème)
Gignac entre en lieu et place de Jordan Ayew dix minutes plus tard. (79ème)
L'entrée en jeu de Khalifa a fait du bien à l'OM : le garçon, percutant, apporte de la fraîcheur à ce groupe qui s'endort et patauge un peu en cette fin de partie. Mais, alors qu'il filait droit au but de Landreau, il est accroché dans la surface et s'écroule.(74ème)
Penalty ?
Que nenni, décide l'arbitre, refusant ainsi pour la quatrième fois en six matches de L1 un penalty parfaitement valable en faveur de l'OM. On tient sans doute un record !
L'ambiance ne s'arrange pas à Armand Cesari. C'est même du grand n'importe quoi. Les caméras de Canal + surprennent même un officiel bastiais en flagrant délit d'inélégance et de grossièreté : photo à l'appui.
C'est tellement le merdier que Laurent Duhamel décide d'arrêter là les frais : il siffle carrément la fin du match avant la fin des quatre minutes de temps additionnel préconisées.
On se demande, en fin de compte, ce qui aura été le plus nul dans cette rencontre au score resté vierge. C'était en tous cas bien pourri et au-delà du résultat sportif, on ose espérer que la LFP prononcera (enfin) les sanctions qui s'imposent contre Bastia d'une part, contre un arbitre trop timoré pour faire son boulot d'autre part. Il est inacceptable que de telles attitudes et une telle absence de réaction soient tolérés !
Je vous propose la recette du match nul, vraiment nul :
Mettez un premier quart d'heure bastiais, ajoutez un rééquilibrage progressif, mélangez avec une seconde mi-temps totalement marseillaise. Incorporez plusieurs kilos d'ambiance dégueulasse, une bonne poignée de coups tordus, et saupoudrez généreusement d'arbitre solidaire d'Alzheimer.Enfournez le tout à Armand Cesari pendant 90 minutes.
Furiani est préchauffé à blanc en ce samedi après-midi brûlant, et les supporters corses sont déjà en ébullition : avant même le coup d'envoi, éclatent les premiers incidents. A l'échauffement, les Marseillais reçoivent quelques projectiles et les joueurs dont le teint ne plaît pas aux beaufs sont la cible de cris de singes.
On sent d'emblée qu'en dépit de l'injuste punition infligée aux supporters Marseillais (voir ici), ce sera une rencontre sous haute tension.
A l'entrée des joueurs sur la pelouse, les incivilités redoublent : si l'on peut difficilement condamner le craquage de fumis sur le fond (bien que, rappelons-le, Loppsi2 ait entériné leur interdiction dans les stades), en revanche, on peut légitimement s'inquiéter de l'usage massif d'engins explosifs (bombes agricoles), ainsi que du lancer de plus en plus dense de projectiles sur les joueurs phocéens. On se dit que Laurent Duhamel, arbitre de la rencontre et en tant que tel, normalement garant de l'intégrité physique et morale des joueurs, aurait dû d'emblée prendre des mesures coercitives à l'encontre des dirigeants bastiais incapables de maîtriser leurs troupes. Ou, à défaut, organiser une distribution générale de bananes aux macaques qui s'agitent dans les tribunes.
Las, il siffle le coup d'envoi, et c'est aussitôt très, très chaud dans la surface marseillaise où les Corses s'installent d'emblée. Mandanda, aidé par sa transversale, repousse une première fois, et sauve ses filets sur le corner qui suit ! Grande Fenomeno ! (4ème)
Malgré une possession de balle qui frise le monopole, les Olympiens ne parviennent pas à s'extraire de la toile tissée par des Bastiais plus que virils dans les duels, et il faut attendre plus de dix minutes pour qu'une première action olympienne aboutisse : à l'origine de l'action, Thauvin tente un centre-tir repoussé de justesse par Landreau. Jordan Ayew, à l'affût, enchaîne, mais le ballon s'égare dans le petit filet.(12ème)
Quelques instants plus tard, Valbuena adresse une passe millimétrée à Morel. Le drop de ce dernier suscite l'admiration de Johnny Wilkinson : à Mayol, ça vaut trois points !(14ème)
Les Corses ne se laissent cependant pas impressionner : galvanisés par leur douzième homme omniprésent, ils tentent beaucoup. En dépit de l'application, la minutie, même, avec laquelle les Olympiens construisent leur jeu, ça va vite d'un but à l'autre, et ce n'est pas du goût des Bastiais qui multiplient les fautes. Diakité notamment, qui découpe l'un après l'autre à la machette les joueurs phocéens. Avec, semble-t-il, une prédilection pour André Ayew et surtout Mathieu Valbuena. Cahuzac, lui, cherche carrément la bagarre, avec Thauvin, puis (encore) avec Valbuena. Ils auraient tort de se priver, puisque l'arbitre ne bronche pas.
C'est sur le score de 0-0 que les deux équipes se séparent pour la pause. Après quelques minutes tâtonnantes, les Marseillais semblent avoir trouvé un rythme de croisière, bien qu'ils manquent cruellement de percussion, et d'efficacité devant le but.
Il n'est pas inutile de rappeler qu'ils ont disputé un match de Ligue des Champions moins de 72 heures auparavant. L'excès d'engagement physique (c'est un euphémisme !) de la part des Corses n'est pas fait pour améliorer leur état de forme. Le fait qu'à chaque arrêt de jeu, les Olympiens (et les soigneurs !) doivent être protégés par les boucliers des CRS (!) n'arrange certainement rien non plus.
La seconde période sera à l'avantage exclusif des Marseillais, sur le plan strictement footballistique s'entend. Bien qu'aucune action remarquable ne soit à souligner en l'occurrence, les Olympiens trustent le ballon, mais sans résultat probant.
Il faut cependant souligner la multiplication des fautes les plus grossières de la part des Corses. Laurent Duhamel, lui, a visiblement oublié sifflet et cartons aux vestiaires. Ses lunettes aussi.
L'attentat de Diakité, encore lui, sur Morel, méritait le rouge. "Il n'y a rien" estime l'arbitre tandis que l'infortuné Jérémy tente péniblement de retrouver son équilibre sur la moitié de jambe à peu près intacte qu'il lui reste. (52ème)
Bien forcé par les circonstances, Élie Baup consent à procéder à un premier changement avant la 80ème. Morel est remplacé par Benjamin Mendy.(59ème)
Sans doute encouragé par sa propre audace, le coach olympien procède avant les arrêts de jeu à ses deux derniers changements : après avoir provoqué le détournement d'urgence d'un vol Air France sur un coup-franc rageur, Florian Thauvin sort, remplacé par Saber Khalifa. (68ème)
Gignac entre en lieu et place de Jordan Ayew dix minutes plus tard. (79ème)
L'entrée en jeu de Khalifa a fait du bien à l'OM : le garçon, percutant, apporte de la fraîcheur à ce groupe qui s'endort et patauge un peu en cette fin de partie. Mais, alors qu'il filait droit au but de Landreau, il est accroché dans la surface et s'écroule.(74ème)
Penalty ?
Que nenni, décide l'arbitre, refusant ainsi pour la quatrième fois en six matches de L1 un penalty parfaitement valable en faveur de l'OM. On tient sans doute un record !
L'ambiance ne s'arrange pas à Armand Cesari. C'est même du grand n'importe quoi. Les caméras de Canal + surprennent même un officiel bastiais en flagrant délit d'inélégance et de grossièreté : photo à l'appui.
C'est tellement le merdier que Laurent Duhamel décide d'arrêter là les frais : il siffle carrément la fin du match avant la fin des quatre minutes de temps additionnel préconisées.
On se demande, en fin de compte, ce qui aura été le plus nul dans cette rencontre au score resté vierge. C'était en tous cas bien pourri et au-delà du résultat sportif, on ose espérer que la LFP prononcera (enfin) les sanctions qui s'imposent contre Bastia d'une part, contre un arbitre trop timoré pour faire son boulot d'autre part. Il est inacceptable que de telles attitudes et une telle absence de réaction soient tolérés !
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