OM 0-1 Nice : Qui saute pas... (08/03/2014)

Actualité

OM 0-1 Nice
Qui saute pas...

Le Samedi 08 Mars 2014 par Bab Joo

L'OM, ou l'art de distribuer grattos des points à ses adversaires... ça devient lassant, pour ne pas proférer de grossièreté, y a des enfants qui nous lisent ! Quoiqu'à parler grossièreté, c'est à se demander si c'est pas ces foutus matches où l'OM tend publiquement son c*** à l'adversaire qui ne devraient pas finir dans les programmes cryptés du samedi soir sur la chaîne qui fait screfeu-screfeu.

Un premier quart d'heure pas trop dégueu, puis scroblutch : sous Anigo pas plus que sous Baup, les joueurs n'ont visiblement intégré qu'un match se joue en 90 minutes : Qui saute pas n'est pas Marseillais !
Puis une faute débile entraînant un coup-franc à la con, et un mur qui... qui rien : Qui saute pas n'est pas Marseillais !
Ajoutons à cela des virages amorphes, qui non contents de ne pas pousser leur équipe quand elle en a besoin, se révèlent également incapables de la sortir sous une bronca lorsqu'elle ne mérite que ça : Qui saute pas n'est pas Marseillais !

Résumé d'un naufrage

Sur le coup d'envoi, Ayew se gaufre lamentablement et laisse Cvitanich seul maître à bord. Par chance, Cvitanich n'est plus le buteur qu'il a eu été (10ème... seconde).
De son côté, Ospina, fort sollicité dès les premières minutes, tient à faire oublier la bourde qui a coûté un but à sa sélection mercredi soir, et rappelle aux observateurs qu'il est l'un des meilleurs gardiens de L1. Mais vu que de leur côté, les Olympiens se révèlent toujours aussi efficaces et précis dans les derniers mètres (centres approximatifs, concours de tir aux gabians, drops qui ne valent trois points qu'à Twickenham, frappes lointaines mesurées tout exprès pour assassiner les stadiers...), de toutes façons, le gardien des Aiglons n'a pas trop de souci à se faire.

Cette première mi-temps semble cependant globalement jouer en faveur des Phocéens, mais la rencontre est à l'image des précédents derbys : musclée. Virile, disons. Abriel (11ème), Ayew (18ème), puis Ospina (31ème) ont successivement recours aux soigneurs. André Ayew, d'ailleurs, peine à se remettre. Visiblement sonné, il est obligé de céder sa place, en faveur de Khalifa (43ème).

La première période, dominée par des Olympiens cependant inefficaces, face à des Niçois fébriles en défense et sans aucune organisation offensive, ne permet à aucun des deux camps de se démarquer.

Au retour des vestiaires, le match baisse considérablement d'intensité et d'intérêt. Il ne s'était pas passé grand chose en première période, la seconde n'annonce rien de jouissif.
Les Marseillais se montrent toujours aussi peu décisifs dans le dernier geste malgré quelques tentatives de construction qui ressembleraient presque à du foot ; de la précipitation, de l'agacement, de l'énervement aussi à force d'impuissance ? Du coup, on commet des fautes idiotes. Comme Rod Fanni, qui fauche Eysseric à l'entrée de la surface (65ème).
Lequel Eysseric de se faire justice lui-même. C'est bien simple, le mur Ohémien... pardon, le... quoi ?! 'fin, le truc censé être la première protection avant le but de Mandanda, demeure statique et offre au Niçois l'occasion d'inventer un nouveau concept : le peno indirect à 20 mètres. Qui saute pas n'est pas Marseillais !

OM 0-1 OGCN (66ème)

Notons juste pour la blague qu'il s'agit du premier but inscrit par Nice en L1 depuis 1 mois ! Comment Mandanda n'a pas balancé ses crampons dans la gueule de ses défenseurs sur ce coup-là... il est patient, le garçon !

A partir de là on se dit : par Zeus, les gonzes se sont faits violer par consentement mutuel au Parc la semaine dernière, ils viennent de se prendre un violent fistfucking en fournissant gracieusement la poignée de gros sel, ils vont se réveiller ! Ils vont réagir ! Y a une Ligue des Champions à aller accrocher, une place au Brésil à décrocher pour les Internationaux, c'est le moment ou jamais de montrer qu'ils les ont bien accrochées...
Eh ben nan. Z'ont pas dû lire Ernest Hemingway*, ou alors, z'ont pas tout compris à la prose du vieux poète.

Résultat des courses, l'OM sacrifie encore de précieux points bêtement. Crame un putain de joker. Stupidement. Connement. Juste pour rappel, il reste 10 matches à jouer dont Bordeaux, Lyon, Lille, tous des adversaires directs dans la course au podium. J'dis ça, j'dis rien...

* En avoir ou pas, E. Hemingway (1937)