Sochaux - OM : Toute ressemblance avec du football... (29/03/2014)

Nous y voilà donc : arrivés au stade où on en vient à croiser les doigts pour espérer prendre trois points à un relégable, sans certitude d'y parvenir... Non seulement l'OM a touché le fond, mais son Président creuse encore, en arrivant même à faire plus fort qu'Aulas : accuser les Sochaliens de manque de fair-play parce qu'ils envisagent d'aligner le seul AC capable de compléter le taff d'APG, prêté pour les besoins de la cause, même si on comprend pas bien laquelle... on marche sur la tête !

Le tout sur fond de campagne électorale où l'on ne se demande même plus qui a acheté qui et alors que la base des supporters gronde en sourdine, contrainte au silence par... l'autocensure, la censure interne ?
Alors que même sur OMP, les graphistes se mettent en grève...
Bref, l'OM sombre, lentement mais sûrement...

Où en sommes-nous aujourd'hui ? Sixièmes ? C'est pas tant si pire, diront les footix : Oui mais nan, c'est pas comme ça que ça se passe ! D'abord, y a dela marge entre nous et les précédents. Ensuite, les suivants nous collent au cul. Puis la moindre des choses, pour avoir une petite chance d'espérer encore en quelque chose de pas trop ridicule, serait de remporter 24 points sur les 24 qu'il reste à distribuer.
Ben d'abord, c'est pas gagné !
Ensuite, ça suffit pas. Faudrait en plus escompter des faux pas des précédents et des suivants. A à peine deux points au-dessus de la moyenne généralement admise comme évitement standard de la relégation, l'OM est aujourd'hui plus proche du ventre mou que d'une place européenne, fut-ce l'Europa league et ses 812 tours préliminaires en plein été...

C'est pas gagné, disais-je. Et pour cause : à force de se demander ce qu'ils footent là, les onze en short ne sont même plus capables de reconnaître un ballon. La faute à qui ? Evidemment, c'est pas le patron du sportif qui va dire que c'est la sienne, ça l'obligerait à assumer. Et c'est pas non plus le bigboss qui va pointer du doigt les vraies responsabilités, ça l'obligerait à admettre qu'il n'a pas misé sur le bon cheval. A la décharge du monsieur à la frange capillotractée, il a toujours assumé sa méconnaissance du foot et par conséquent, son recours obligatoire au seul mec du sérail...
Le seul, vraiment ? Même Guy Cazademont, autre enfant du pays, patron de la sécu de son état, serait sûrement plus fin tacticien et recruteur plus inspiré que l'ex-minot devenu trop vieux...

Bref : y a pas à tortiller du c** pour ch*** droit : ce samedi à Bonal, il faut trois points, peu importe la manière. Il faut aussi que les quelques courageux encore assez motivés - ou masochistes - pour se cogner le déplacement pour la bande de pitres qui nous sert d'équipe profitent qu'ils ne sont pas à PyongYang pour exprimer clairement leur désapprobation.

Pyongyang, oui : pourquoi se casser la tête à chercher un sponsor pour le naming ? La Corée du Nord est un partenaire tout trouvé pour notre nouveau stade qui a coûté presque quatre fois plus cher que prévu pour un résultat final à peut près quatre fois moins bien que prévu ! Ca colle avec l'architecture tubulaire, genre les plus belles années de Furiani, ça colle avec l'ingérence du club dans les affaires des groupes de supporters, ça colle avec la répression aveugle et gratuite, souvent d'ailleurs hors la loi pour qui prend le temps de jeter un coup d'oeil sur la législation en vigueur... liberté de réunion, liberté d'expression, fumis... (pour plus ample informé, penser à réclamer un Avocat. J'ai bien dit un avocat, pas une mangue ! Et non, je ne sors pas : j'aimerais bien, mais j'ai pas envie !)

Alors oui certes, cet AV ressemble plus à un réquisitoire qu'à une présentation de match. Le truc, c'est que même une victoire - contre, je le répète, l'avant-dernier de L1 - ne suffit plus...

Les personnages de ce match étant fictifs, toute ressemblance avec du football ne serait que pure coïncidence...