Actualité
OM - Saint Etienne
Leur donner le Vertige !
Le Dimanche 28 Septembre 2014 par pyrOMan
Nous y voici ! Le solide leader marseillais, séduisant au possible, reçoit son premier adversaire de taille dans cet exercice 2014-2015 : l'ASSE. De quoi attendre la rencontre avec gourmandise mais certainement pas avec appréhension...
"Jamais vous ne m'entendrez dire que j'ai peur d'un adversaire." disait Marcelo Bielsa vendredi en conférence de presse. Le décor est planté. Le discours du coach sonne juste. Comment en effet cet OM si flamboyant, qui vient de planter, excusez du peu, 15 buts lors de ses quatre dernières rencontres de L1, peut-il craindre Saint-Etienne ? Pas de crainte donc, mais "un rival qu'il faut respecter. Et nous le respectons pour ses qualités". L'équipe de Christophe Galtier fait un début de saison remarquable, relégué à seulement à deux longueurs de l'ogre marseillais. Ce qui permet à Marcelo Bielsa - l'homme qui a revu par deux fois l'intégralité des rencontres de l'OM version 2013-2014 (et qui y a survécu !) - de laisser un message qu'il faut aussi interpréter comme en direction de son groupe : "La vanité est essentielle pour le footballeur professionnel, mais tout ce qu'il peut gagner dépend de l'expression collective. Aucun joueur n'est grand s'il n'aide pas son équipe. Seule l'humilité permet de se rendre compte de l'importance de son collègue". De quoi avertir ses protégés face à une éventuelle "melonite aiguë", maladie très en vogue ces dernières saisons du côté de la Canebière après 2-3 bons résultats glanés ici ou là. Mais ce que loue surtout Bielsa, c'est en définitive ce qu'il a réussi à transmettre à ses joueurs à savoir la prépondérance du collectif...
L'"expert en football" cherchera toujours à faire ressortir des individualités. A l'OM, avec Nkoulou, Payet ou Gignac il est servi. Mais au fond, si ces derniers en sont là aujourd'hui c'est avant tout grâce à leurs coéquipiers. Rarement cette dernière décennie l'OM n'avait montré une telle force collective. Une telle solidarité aussi. Le « made in Bielsa », authentique produit alliant pressing haut, combativité et fluidité a déjà fait ses preuves sur les terrains hispanophones. De l'équipe nationale du Chili en passant par Bilbao ou Newells Old Boys, toutes ces équipes là ont gardé ce style de jeu si exigeant mais ô combien plaisant pour tout observateur qui se respecte. En effet, l'OM n'est pas simplement en train d'aligner cinq victoires de rang comme l'avait fait Baup fin 2012. L'OM séduit aussi dans le jeu !
Ce style fait de mouvements incessants et qui demande aux joueurs une grosse débauche d'énergie - en ce sens, les deux jours de récupération supplémentaires par rapport à leurs homologues Stéphanois ne leur feront pas de mal -les contraint aussi aux entraînements. Pour en arriver à cette fluidité là, les olympiens ont du répéter inlassablement leurs gammes. Une pratique récurrente de Bielsa comme en atteste cette déclaration de Ricardo Lunari des Newells Old Boys faite bien avant la reprise : "À l'entraînement, la quantité de répétition des gestes fait que tu affines les mouvements, ensuite, tu mets en pratique pendant la partie ce que tu as travaillé, et, comme tout est minutieusement étudié, ça te facilite les choses en match." Les véritables cartons qu'inflige l'OM à ses adversaires (3-0 face à Rennes, 4-0 face à Nice ou 5-0 à Reims) en sont la récompense pour des joueurs qui adhèrent totalement à la méthode. Qui aurait pu imaginer pareil scénario en juillet dernier avec des joueurs titularisés inchangés – hormis Imbula – par rapport à la saison passée ? Pas grand monde.
L'argentin montre ainsi qu'il est un grand coach, à ceux qui en auraient encore douté. Aussi face à un Saint-Etienne qui n'a pu faire mieux qu'un nul contre le Bordeaux de Sagnol (1-1) jeudi dernier devra confirmer qu'il ne sait pas seulement concasser des adversaires présumés plus faibles. Une victoire suffirait à notre bonheur. Pour ce faire Bielsa devrait reconduire le onze (Mandanda, Djé Djé, Nkoulou, Morel, Mendy, Romao, Imbula, Payet, Ayew, Thauvin, Gignac) vainqueur face à Rennes et Reims. On ne change pas une équipe qui gagne. Les pépins administratifs derrière lui, Doria est intégré dans le groupe alors que Barrada est de retour de blessure. Bref, que du positif à l'orée des prochaines échéances.
Ainsi l'OM, invaincu depuis le 17 août tombe sur le premier adversaire coriace de la saison. Autant dire que la performance sera scrutée alors que tous chercheront à tirer des enseignements de ce choc de la huitième journée. S'il a réussi en quelques semaines à peine à faire revenir la passion chez les supporters ciels et blanc, nul doute qu'une victoire ce soir dans cette rencontre chargée d'histoire serait une étape franchie vers l'un des souhaits de Marcelo Bielsa : "voir au moins une fois le stade Vélodrome plein. Ce spectacle est l'un des beaux que peut offrir ce sport."Pareille affluence serait plutôt bon signe...
"Jamais vous ne m'entendrez dire que j'ai peur d'un adversaire." disait Marcelo Bielsa vendredi en conférence de presse. Le décor est planté. Le discours du coach sonne juste. Comment en effet cet OM si flamboyant, qui vient de planter, excusez du peu, 15 buts lors de ses quatre dernières rencontres de L1, peut-il craindre Saint-Etienne ? Pas de crainte donc, mais "un rival qu'il faut respecter. Et nous le respectons pour ses qualités". L'équipe de Christophe Galtier fait un début de saison remarquable, relégué à seulement à deux longueurs de l'ogre marseillais. Ce qui permet à Marcelo Bielsa - l'homme qui a revu par deux fois l'intégralité des rencontres de l'OM version 2013-2014 (et qui y a survécu !) - de laisser un message qu'il faut aussi interpréter comme en direction de son groupe : "La vanité est essentielle pour le footballeur professionnel, mais tout ce qu'il peut gagner dépend de l'expression collective. Aucun joueur n'est grand s'il n'aide pas son équipe. Seule l'humilité permet de se rendre compte de l'importance de son collègue". De quoi avertir ses protégés face à une éventuelle "melonite aiguë", maladie très en vogue ces dernières saisons du côté de la Canebière après 2-3 bons résultats glanés ici ou là. Mais ce que loue surtout Bielsa, c'est en définitive ce qu'il a réussi à transmettre à ses joueurs à savoir la prépondérance du collectif...
L'"expert en football" cherchera toujours à faire ressortir des individualités. A l'OM, avec Nkoulou, Payet ou Gignac il est servi. Mais au fond, si ces derniers en sont là aujourd'hui c'est avant tout grâce à leurs coéquipiers. Rarement cette dernière décennie l'OM n'avait montré une telle force collective. Une telle solidarité aussi. Le « made in Bielsa », authentique produit alliant pressing haut, combativité et fluidité a déjà fait ses preuves sur les terrains hispanophones. De l'équipe nationale du Chili en passant par Bilbao ou Newells Old Boys, toutes ces équipes là ont gardé ce style de jeu si exigeant mais ô combien plaisant pour tout observateur qui se respecte. En effet, l'OM n'est pas simplement en train d'aligner cinq victoires de rang comme l'avait fait Baup fin 2012. L'OM séduit aussi dans le jeu !
Ce style fait de mouvements incessants et qui demande aux joueurs une grosse débauche d'énergie - en ce sens, les deux jours de récupération supplémentaires par rapport à leurs homologues Stéphanois ne leur feront pas de mal -les contraint aussi aux entraînements. Pour en arriver à cette fluidité là, les olympiens ont du répéter inlassablement leurs gammes. Une pratique récurrente de Bielsa comme en atteste cette déclaration de Ricardo Lunari des Newells Old Boys faite bien avant la reprise : "À l'entraînement, la quantité de répétition des gestes fait que tu affines les mouvements, ensuite, tu mets en pratique pendant la partie ce que tu as travaillé, et, comme tout est minutieusement étudié, ça te facilite les choses en match." Les véritables cartons qu'inflige l'OM à ses adversaires (3-0 face à Rennes, 4-0 face à Nice ou 5-0 à Reims) en sont la récompense pour des joueurs qui adhèrent totalement à la méthode. Qui aurait pu imaginer pareil scénario en juillet dernier avec des joueurs titularisés inchangés – hormis Imbula – par rapport à la saison passée ? Pas grand monde.
L'argentin montre ainsi qu'il est un grand coach, à ceux qui en auraient encore douté. Aussi face à un Saint-Etienne qui n'a pu faire mieux qu'un nul contre le Bordeaux de Sagnol (1-1) jeudi dernier devra confirmer qu'il ne sait pas seulement concasser des adversaires présumés plus faibles. Une victoire suffirait à notre bonheur. Pour ce faire Bielsa devrait reconduire le onze (Mandanda, Djé Djé, Nkoulou, Morel, Mendy, Romao, Imbula, Payet, Ayew, Thauvin, Gignac) vainqueur face à Rennes et Reims. On ne change pas une équipe qui gagne. Les pépins administratifs derrière lui, Doria est intégré dans le groupe alors que Barrada est de retour de blessure. Bref, que du positif à l'orée des prochaines échéances.
Ainsi l'OM, invaincu depuis le 17 août tombe sur le premier adversaire coriace de la saison. Autant dire que la performance sera scrutée alors que tous chercheront à tirer des enseignements de ce choc de la huitième journée. S'il a réussi en quelques semaines à peine à faire revenir la passion chez les supporters ciels et blanc, nul doute qu'une victoire ce soir dans cette rencontre chargée d'histoire serait une étape franchie vers l'un des souhaits de Marcelo Bielsa : "voir au moins une fois le stade Vélodrome plein. Ce spectacle est l'un des beaux que peut offrir ce sport."Pareille affluence serait plutôt bon signe...
La rencontre
Marseille - Saint Etienne
Dim 28/09 à 21H00/2014
Feuille de match - Historique
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