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OM 2-1 Saint Etienne
Bien assis !
Le Lundi 29 Septembre 2014 par Bab Joo
Qu'il est confortable, le fauteuil de leader ! Et qu'il sied bien à l'Olympique de Marseille !
Face à ce que la plupart des observateurs estimaient être leur premier gros adversaire, les Phocéens se sont montré à la hauteur, dominant les Stéphanois en première période et gérant sans vraiment trembler en seconde, malgré des Verts revenus du vestiaire avec de meilleures intentions. Un test réussi de plus pour l'OM qui confirme sa bonne forme actuelle, dans un stade Vélodrome quasi plein, et qui offre du coup un joli cadeau aux MTP pour leur vingtième anniversaire.
On notera un mignon petit craquage dans la tribune Jean Bouin à l'entrée des joueurs. Comment ça, c'était dans le parcage stéphanois ? Ben c'est pas de ma faute si les visiteurs sont désormais installés dans le tiers supérieur gauche de Jean Bouin !
Marcelo Bielsa aligne un onze sans surprise - on ne change pas une équipe qui gagne - tandis que Galtier, qui doit composer avec un calendrier pas exactement à son avantage, décide de prendre un risque avec un système de jeu résolument offensif, sans forcément disposer du banc pour cela.
Dans les premières minutes, les visiteurs se montrent à la hauteur de l'enjeu, mais montrent très vite leurs limites : pas mal en milieu de terrain, ils sont en difficultés dès qu'ils perdent le ballon, ce qui donne à Ayew une première occasion. Le fils d'Abedi Pelé, dont le papa observe les évolutions depuis la tribune présidentielle, tente une frappe, mais rate le cadre. (4ème)
Les Marseillais récupèrent très vite la balle en ce début de rencontre, grâce notamment à un Morel appliqué et à un Imbula marqué à la culotte, mais capable de se sortir de toutes les situations. Le milieu de terrain réussit une belle percée et remonte la moitié du terrain balle au pied avant d'aviser Payet, qui lance Dja Djédjé, qui rend son jouet à Imbula, qui marque !
OM 1-0 ASSE (7ème)
Dans ce début de rencontre d'un niveau technique, tactique et physique sensiblement plus élevé que ce à quoi a dû faire face l'OM depuis le début de la saison, les Verts se montrent doués pour construire le jeu, gênant le pressing olympien. Mais ils manquent d'allant dans les vingt derniers mètres et la défense marseillaise se montre également solide, loin de la fébrilité des matches du mois d'août. On retrouve le Nkoulou qu'on avait adoré lors de sa première saison, on découvre un Morel impeccable, au calme littéralement olympien, vigilant en défense, propre dans ses relances.
Le jeu marseillais, tourné résolument vers l'avant, ne pâtit pas de celui de son adversaire, qui essaye de l'empêcher d'imposer soa grinta, en pure perte : chaque ballon perdu par les Stéphanois est dangereux pour Ruffier, à l'image de cette tentative de Payet. mais Ruffier ne fait pas partie du Top 3 des gardiens français pour rien ! (13ème)
Petit à petit, le relatif équilibre de cette entame de match tourne en faveur des Olympiens, qui conservent la balle et multiplient les tirs, dont les 2/3 sont cadrés. La capacité des Marseillais à bouger sur le terrain, à s'adpater à l'adversaire - à l'image de Payet qu, pendant près de dix minutes, joue quasiment au poste de Romao, lequel se retrouve en position de DC tandis que Dja Djédjé et Thauvin échangent carrément leurs positions. Gignac, lui, moins flamboyant que lors des derniers matches, joue partout - tourne évidemment à l'avantage des Provençaux.
Si le centre-tir de Thauvin, qui a failli trouver Gignac, signalé en position de hors-jeu (27ème), ne donne rien, la relance hasardeuse et l'hésitation stéphanoise profitent à Ayew, qui sert bien Payet.
OM 2-0 ASSE (28ème)
Si les Stéphanois ne s'effondrent pas, l'OM profite cependant de son avantage au score pour asseoir sa domination. Moins séduisants qu'à Reims, les Olympiens se montrent cependant efficaces dans tous les compartiments de jeu et étouffent leur adversaire, qui ne peut guère espérer qu'en des exploits individuels pour sortir la tête de l'eau. En pure perte. Si Ruffier est numéro 3 des gardiens, Mandanda est numéro 2...
Les deux équipes se séparent sur une bonne première période, avec beaucoup d'intensité, dont les Marseillais ont su tirer le meilleur.
Erding, blessé sur la belle sortie de Mandanda dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, doit céder sa place à Lemoine, ce qui contraint Galtier à modifier son système de jeu.
Les Stéphanois sont clairement revenus sur la pelouse avec la rage au ventre. Le changement tactique semble également leur réussir, il conservent mieux le ballon, et parviennent plus souvent à s'approcher des buts de Mandanda.
Sur une bonne récupération, Brison parvient à doubler Thauvin et se faire oublier : Brice Dja Djédjé revient, mais une fraction de seconde trop tard ; Mandanda est battu.
OM 2-1 ASSE (54ème)
Les Olympiens refusent cependant de céder à la panique et un pouce de terrain aux Verts. Si ces derniers gagnent plus de duels, construisent mieux qu'en première période et réussissent plus souvent à s'approcher de la surface marseillaise, les Marseillais ne lâchent pas la rampe. Tout en faisant preuve de davantage de laxisme que lors des derniers matches. On observe une certaine baisse de régime durant cette seconde mi-temps, et un certain équilibre semble s'installer. En dépit de ses velléités, Saint-Etienne ne parvient pas à s'imposer, tandis que l'OM maintient juste ce qu'il faut de pression.
En langage sportif, on appelle cela de la gestion.Et en général, une équipe qui s'autorise à se contenter de gérer alors qu'elle vient d'encaisser un but, c'est une équipe en confiance.
C'est donc sur la victoire étroite, mais logique, de l'Olympique de Marseille, que Freddy Fautrel, plutôt bon dans son exercice, siffle la fin de la rencontre.
Ce huitième match de championnat, qui avait plus que jamais valeur de test, a plutôt bien réussi à des Olympiens sérieux collectivement et dont se détachent de plus en plus certaines individualités, certaines insoupçonnées, à l'image d'un Jérémy Morel solide et précis.
A l'approche du quart du championnat, c'est de bon augure ; il conviendrait bien-sûr que l'Olympique de Marseille ne s'endorme pas sur ses lauriers, mais gageons que le perfectionniste et intransigeant Marcelo Bielsa saura le rappeler à ses ouailles !
Face à ce que la plupart des observateurs estimaient être leur premier gros adversaire, les Phocéens se sont montré à la hauteur, dominant les Stéphanois en première période et gérant sans vraiment trembler en seconde, malgré des Verts revenus du vestiaire avec de meilleures intentions. Un test réussi de plus pour l'OM qui confirme sa bonne forme actuelle, dans un stade Vélodrome quasi plein, et qui offre du coup un joli cadeau aux MTP pour leur vingtième anniversaire.
On notera un mignon petit craquage dans la tribune Jean Bouin à l'entrée des joueurs. Comment ça, c'était dans le parcage stéphanois ? Ben c'est pas de ma faute si les visiteurs sont désormais installés dans le tiers supérieur gauche de Jean Bouin !
Marcelo Bielsa aligne un onze sans surprise - on ne change pas une équipe qui gagne - tandis que Galtier, qui doit composer avec un calendrier pas exactement à son avantage, décide de prendre un risque avec un système de jeu résolument offensif, sans forcément disposer du banc pour cela.
Dans les premières minutes, les visiteurs se montrent à la hauteur de l'enjeu, mais montrent très vite leurs limites : pas mal en milieu de terrain, ils sont en difficultés dès qu'ils perdent le ballon, ce qui donne à Ayew une première occasion. Le fils d'Abedi Pelé, dont le papa observe les évolutions depuis la tribune présidentielle, tente une frappe, mais rate le cadre. (4ème)
Les Marseillais récupèrent très vite la balle en ce début de rencontre, grâce notamment à un Morel appliqué et à un Imbula marqué à la culotte, mais capable de se sortir de toutes les situations. Le milieu de terrain réussit une belle percée et remonte la moitié du terrain balle au pied avant d'aviser Payet, qui lance Dja Djédjé, qui rend son jouet à Imbula, qui marque !
OM 1-0 ASSE (7ème)
Dans ce début de rencontre d'un niveau technique, tactique et physique sensiblement plus élevé que ce à quoi a dû faire face l'OM depuis le début de la saison, les Verts se montrent doués pour construire le jeu, gênant le pressing olympien. Mais ils manquent d'allant dans les vingt derniers mètres et la défense marseillaise se montre également solide, loin de la fébrilité des matches du mois d'août. On retrouve le Nkoulou qu'on avait adoré lors de sa première saison, on découvre un Morel impeccable, au calme littéralement olympien, vigilant en défense, propre dans ses relances.
Le jeu marseillais, tourné résolument vers l'avant, ne pâtit pas de celui de son adversaire, qui essaye de l'empêcher d'imposer soa grinta, en pure perte : chaque ballon perdu par les Stéphanois est dangereux pour Ruffier, à l'image de cette tentative de Payet. mais Ruffier ne fait pas partie du Top 3 des gardiens français pour rien ! (13ème)
Petit à petit, le relatif équilibre de cette entame de match tourne en faveur des Olympiens, qui conservent la balle et multiplient les tirs, dont les 2/3 sont cadrés. La capacité des Marseillais à bouger sur le terrain, à s'adpater à l'adversaire - à l'image de Payet qu, pendant près de dix minutes, joue quasiment au poste de Romao, lequel se retrouve en position de DC tandis que Dja Djédjé et Thauvin échangent carrément leurs positions. Gignac, lui, moins flamboyant que lors des derniers matches, joue partout - tourne évidemment à l'avantage des Provençaux.
Si le centre-tir de Thauvin, qui a failli trouver Gignac, signalé en position de hors-jeu (27ème), ne donne rien, la relance hasardeuse et l'hésitation stéphanoise profitent à Ayew, qui sert bien Payet.
OM 2-0 ASSE (28ème)
Si les Stéphanois ne s'effondrent pas, l'OM profite cependant de son avantage au score pour asseoir sa domination. Moins séduisants qu'à Reims, les Olympiens se montrent cependant efficaces dans tous les compartiments de jeu et étouffent leur adversaire, qui ne peut guère espérer qu'en des exploits individuels pour sortir la tête de l'eau. En pure perte. Si Ruffier est numéro 3 des gardiens, Mandanda est numéro 2...
Les deux équipes se séparent sur une bonne première période, avec beaucoup d'intensité, dont les Marseillais ont su tirer le meilleur.
Erding, blessé sur la belle sortie de Mandanda dans les arrêts de jeu de la première mi-temps, doit céder sa place à Lemoine, ce qui contraint Galtier à modifier son système de jeu.
Les Stéphanois sont clairement revenus sur la pelouse avec la rage au ventre. Le changement tactique semble également leur réussir, il conservent mieux le ballon, et parviennent plus souvent à s'approcher des buts de Mandanda.
Sur une bonne récupération, Brison parvient à doubler Thauvin et se faire oublier : Brice Dja Djédjé revient, mais une fraction de seconde trop tard ; Mandanda est battu.
OM 2-1 ASSE (54ème)
Les Olympiens refusent cependant de céder à la panique et un pouce de terrain aux Verts. Si ces derniers gagnent plus de duels, construisent mieux qu'en première période et réussissent plus souvent à s'approcher de la surface marseillaise, les Marseillais ne lâchent pas la rampe. Tout en faisant preuve de davantage de laxisme que lors des derniers matches. On observe une certaine baisse de régime durant cette seconde mi-temps, et un certain équilibre semble s'installer. En dépit de ses velléités, Saint-Etienne ne parvient pas à s'imposer, tandis que l'OM maintient juste ce qu'il faut de pression.
En langage sportif, on appelle cela de la gestion.Et en général, une équipe qui s'autorise à se contenter de gérer alors qu'elle vient d'encaisser un but, c'est une équipe en confiance.
C'est donc sur la victoire étroite, mais logique, de l'Olympique de Marseille, que Freddy Fautrel, plutôt bon dans son exercice, siffle la fin de la rencontre.
Ce huitième match de championnat, qui avait plus que jamais valeur de test, a plutôt bien réussi à des Olympiens sérieux collectivement et dont se détachent de plus en plus certaines individualités, certaines insoupçonnées, à l'image d'un Jérémy Morel solide et précis.
A l'approche du quart du championnat, c'est de bon augure ; il conviendrait bien-sûr que l'Olympique de Marseille ne s'endorme pas sur ses lauriers, mais gageons que le perfectionniste et intransigeant Marcelo Bielsa saura le rappeler à ses ouailles !
La rencontre
2-1
Marseille - Saint Etienne
Dim 28/09 à 21H00/2014
Feuille de match - Historique
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