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Reims 1-0 OM
Passi convaincant que ça !
Le Dimanche 16 Août 2015 par Bab Joo
Malgré un 12ème hOMme très présent dans un stade Auguste Delaune plein comme un oeuf (20250 spectateurs)et déterminé à montrer son soutien à l'équipe et au coach intérimaire en cette période de doute ; malgré des déclarations rassurantes sur le thème de l'héritage sportif de Marcelo Bielsa ; malgré l'optimisme affiché par les joueurs "confiants" en leur nouvel entraîneur ; malgré la modestie de l'adversaire du jour... l'OM a échoué pour la deuxième fois consécutive... et n'a pas d'excuse !
L'OM du début de rencontre avait pourtant permis de croire en de bonnes choses ; un pressing offensif immédiat, une prise de risque calculée... mais qui dit prise de risque dit laisser des ouvertures à l'adversaire. Le milieu de terrain olympien se montre impuissant, inexistant, même, tandis qu'en défense, Rekik se révèle rapidement débordé par les contres assassins des joueurs d'Olivier Guégan.
Non seulement les rares ballons qu'ils touchent permettent aux champenois de se projeter très vite vers l'avant, mais les olympiens, dépassés, commettent trop de fautes, offrant autant d'occasions sur CPA à leur adversaire.
Ce côté hésitant, brouillon, pas en place, se paye cash, en général. Et c'est ce qui arrive à l'OM juste avant le quart d'heure de jeu.
Sur un corner de De Préville repoussé de la tête par Benjamin Mendy, Traoré prend le meilleur sur un Michy peu inspiré. Il contrôle de la poitrine et enchaîne sur une demi-volée qui trompe un Mandanda gêné par une mauvaise visibilité.
SDR 1-0 OM (14ème)
Les marseillais ne se laissent pas abattre et Alessandrini répond d'emblée, mais se heurte à Agassa.
Le but de Traoré d'une part, l'imprécision des olympiens devant le but de leur portier d'autre part, donne des ailes aux rémois qui prennent crânement leur chance. A la demi-heure de jeu, ceux-ci prennent le meilleur sur des provençaux qui pataugent lamentablement, incapables de retrouver leur allant. Le dernier quart d'heure n'est pas loin d'être cauchemardesque pour les hommes de Passi, qui donnent même la sinistre impression d'évoluer en tongs, un mojito à portée de mains, comme aux pires moments du Club Med' de l'époque Baup/Anigo.
Après la pause, l'Olympique de Marseille revient sur la pelouse avec de bien meilleures intentions et imprime à nouveau sa domination sur le Stade de Reims, mais se révèle toujours aussi incapable à la finition.
Le choix de sortir le combatif Alessandrini plutôt que le très moyen Ocampos au profit de Bouna Sarr n'arrange pas forcément les choses.
Comme en première période, en dépit de sa domination, l'OM s'expose beaucoup trop, laisse trop de champ aux Rémois, commet trop de fautes désespérées. Résultat ? Romao écope d'une deuxième biscotte, synonyme de rouge, obligeant ses coéquipiers à évoluer en infériorité numérique pour le dernier quart d'heure.
Diarra étant encore un peu juste, c'est Sparagna qui lui est préféré. Un Sparagna qui se place aussitôt a milieu de terrain, mais ce n'est pas son poste habituel, et la sortie simultanée d'Ocampos affaiblit un peu plus une attaque déjà désordonnée.
Le dernier changement, avec l'entrée de Nkoudou à la place de Michy, prive même l'OM de son unique attaquant de pointe.
Coaching surprenant, pour ne pas dire incompréhensible eu égard à la physionomie du match.
Les dernières minutes sont longues, très longues pour l'Olympique de Marseille, et laissent présager, si rien ne change d'ici au 31 août, d'une saison encore plus longue...
Certains opposeront aux critiques la jeunesse d'un groupe qui a encore besoin d'ajustements ; certains opposeront que le contexte de crise ne favorise pas la sérénité du groupe ; certains opposeront que Franck Passi est encore un débutant à son poste. Je ne crois pas que cela justifie le manque de volonté défensive et de précision devant le but, non plus qu'un coaching timoré alors que l'OM est mené !
Il est urgent que Diarra et Diaby retrouvent leur état de forme, il est urgent de recruter un vrai meneur de jeu et un vrai numéro 9 ! Il est urgent, enfin et surtout, de faire venir un vrai coach capable d'aguerrir cet effectif trop tendre et de (re)mettre en place un vrai système de jeu qui impose son rythme à l'adversaire, plutôt que cette triste errance qui rappelle par trop le bien morne mandat d'Elie Baup...
L'OM du début de rencontre avait pourtant permis de croire en de bonnes choses ; un pressing offensif immédiat, une prise de risque calculée... mais qui dit prise de risque dit laisser des ouvertures à l'adversaire. Le milieu de terrain olympien se montre impuissant, inexistant, même, tandis qu'en défense, Rekik se révèle rapidement débordé par les contres assassins des joueurs d'Olivier Guégan.
Non seulement les rares ballons qu'ils touchent permettent aux champenois de se projeter très vite vers l'avant, mais les olympiens, dépassés, commettent trop de fautes, offrant autant d'occasions sur CPA à leur adversaire.
Ce côté hésitant, brouillon, pas en place, se paye cash, en général. Et c'est ce qui arrive à l'OM juste avant le quart d'heure de jeu.
Sur un corner de De Préville repoussé de la tête par Benjamin Mendy, Traoré prend le meilleur sur un Michy peu inspiré. Il contrôle de la poitrine et enchaîne sur une demi-volée qui trompe un Mandanda gêné par une mauvaise visibilité.
SDR 1-0 OM (14ème)
Les marseillais ne se laissent pas abattre et Alessandrini répond d'emblée, mais se heurte à Agassa.
Le but de Traoré d'une part, l'imprécision des olympiens devant le but de leur portier d'autre part, donne des ailes aux rémois qui prennent crânement leur chance. A la demi-heure de jeu, ceux-ci prennent le meilleur sur des provençaux qui pataugent lamentablement, incapables de retrouver leur allant. Le dernier quart d'heure n'est pas loin d'être cauchemardesque pour les hommes de Passi, qui donnent même la sinistre impression d'évoluer en tongs, un mojito à portée de mains, comme aux pires moments du Club Med' de l'époque Baup/Anigo.
Après la pause, l'Olympique de Marseille revient sur la pelouse avec de bien meilleures intentions et imprime à nouveau sa domination sur le Stade de Reims, mais se révèle toujours aussi incapable à la finition.
Le choix de sortir le combatif Alessandrini plutôt que le très moyen Ocampos au profit de Bouna Sarr n'arrange pas forcément les choses.
Comme en première période, en dépit de sa domination, l'OM s'expose beaucoup trop, laisse trop de champ aux Rémois, commet trop de fautes désespérées. Résultat ? Romao écope d'une deuxième biscotte, synonyme de rouge, obligeant ses coéquipiers à évoluer en infériorité numérique pour le dernier quart d'heure.
Diarra étant encore un peu juste, c'est Sparagna qui lui est préféré. Un Sparagna qui se place aussitôt a milieu de terrain, mais ce n'est pas son poste habituel, et la sortie simultanée d'Ocampos affaiblit un peu plus une attaque déjà désordonnée.
Le dernier changement, avec l'entrée de Nkoudou à la place de Michy, prive même l'OM de son unique attaquant de pointe.
Coaching surprenant, pour ne pas dire incompréhensible eu égard à la physionomie du match.
Les dernières minutes sont longues, très longues pour l'Olympique de Marseille, et laissent présager, si rien ne change d'ici au 31 août, d'une saison encore plus longue...
Certains opposeront aux critiques la jeunesse d'un groupe qui a encore besoin d'ajustements ; certains opposeront que le contexte de crise ne favorise pas la sérénité du groupe ; certains opposeront que Franck Passi est encore un débutant à son poste. Je ne crois pas que cela justifie le manque de volonté défensive et de précision devant le but, non plus qu'un coaching timoré alors que l'OM est mené !
Il est urgent que Diarra et Diaby retrouvent leur état de forme, il est urgent de recruter un vrai meneur de jeu et un vrai numéro 9 ! Il est urgent, enfin et surtout, de faire venir un vrai coach capable d'aguerrir cet effectif trop tendre et de (re)mettre en place un vrai système de jeu qui impose son rythme à l'adversaire, plutôt que cette triste errance qui rappelle par trop le bien morne mandat d'Elie Baup...
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