Actualité
Montpellier 0-1 OM
Une victoire à la Pyrrhus !
Le Mercredi 03 Février 2016 par Bab Joo
Cette saison n'est certes pas la plus belle que l'OM ait connu en terme de jeu comme en termes de résultats, et le match de ce soir ne déroge pas à la règle. En dépit d'un onzième match d'affilée sans défaite, du sixième consécutif à l'extérieur, et de sa sixième victoire hors de ses murs, les trois points de ce soir ont un arrière-goût amer.
La suspension de Michy et la non-qualification réglementaire de Fletcher ayant mathématiquement obligé Michel à aligner Rabillard en pointe, c'est un trio d'attaque très jeune et peu expérimenté qui allait avoir la rude tâche de presser les Pailladins à la Mosson.
Les Héraultais comptaient bien profiter de la situation et c'est d'ailleurs Boudebouz qui lançait les hostilités en tentant une frappe lointaine qui frôlait le cadre dès la deuxième minute. Mais de toutes façons, Mandanda était sur la trajectoire.
C'est à peu près la seule action de la première période. Après une assez bonne entame des Montpelliérains, ceux-ci se sont gentiment laissés endormir par le travail de construction des Olympiens... et nous avec. Posséder le ballon, c'est bien. En faire quelque chose, c'est mieux. Las, les Marseillais semblent impuissants à mener une action jusqu'à son terme, et pendant ce temps... ben tout le monde s'emmerde !
L'entame de la seconde période n'apporte aucun changement, si ce n'est que Tony Chapron décide, peut-être pour apporter un peu de peps à cette morne rencontre qui s'achemine vers un tristounet 0-0, de faire action de jeu, en refusant un penalty pourtant évident sur Romao. Deplagne n'avait même pas fait semblant de jouer le ballon !
Bref, ça continue de jouer tristement à la baballe, chacun comptant visiblement sur un exploit individuel de ses coéquipiers pour tenter l'aventure au-delà des trente mètres adverses.
Michel aussi s'ennuie, et il est le premier à réagir. Juste avant l'heure de jeu, il sort un Rabillard valeureux mais encore trop vert pour pouvoir peser sur un match et un Sarr inconsistant et brouillon au profit de deux revenants : Alessandrini, de retour de blessure, qui a besoin de temps de jeu avant la réception du Pseug et Thauvin, "nouvelle" recrue dont on n'avait même pas vraiment eu le temps de se rendre compte qu'il n'était plus dans l'effectif.
Les deux garçons ont davantage d'expérience que les sortants, ils se connaissent bien, et ils ont les crocs. Durant les dix minutes suivantes, on perçoit tout de suite la différence : le jeu vers l'avant des Marseillais est nettement plus percutant, la circulation du ballon plus fluide, les espaces mieux trouvés, les appels plus spontanés. Tandis que la défense est malmenée (notamment grâce à Chapron qui ferme les yeux sur plusieurs grosses fautes des languedociens) mais tient bon, devant, ça ne tarde pas à payer : le trio offensif est à l'attaque, Alessandrini est stoppé par Deplagne mais Nkoudou, replacé dans l'axe, a bien suivi et prend tout son temps pour ajuster Pionnier.
MHSC 0-1 OM (68ème)
Mais la minute suivante, Thauvin, qui reconnaîtra par la suite un excès d'engagement sans doute inutile, qu'il explique d'ailleurs par sa grinta bien compréhensible après des semaines de vaches maigres en Premier League, écope d'un rouge direct pour son tacle sur Hilton.
Si l'on s'en tient à la faute elle-même, et à son inutilité, la sanction paraît justifiée, encore que l'arbitre aurait pu faire preuve d'un minimum de psychologie et se contenter d'une biscotte bien mûre. Mais eu égard aux largesses accordées aux Pailladins et au peno refusé, c'est pour le moins sévère !
Quoi qu'il en soit, les Marseillais devront tenir vingt minutes à dix contre onze et Thauvin sera privé de "classico".
Montpellier accentue sa pression face à un adversaire désormais en infériorité numérique, mais la défense tient bon et Mandanda n'est de toutes façons pas vraiment inquiété puisque les quelques tentatives cadrées des hommes de Loulou Nicollin ressemblent davantage à des passes un peu appuyées au Fenomeno.
Ultime "fait de jeu" à la 86ème : alors que pour les dernières minutes, Michel opte pour une option plus défensive en sortant Cabella pour, ahem, De Ceglie, Chapron décide de priver à son tour le milieu offensif marseillais de la réception des Qataris, en le biscottant pour un gain de temps imaginaire.
Le score en restera là, pour un match qui ne restera pas dans les annales. On pourra se satisfaire tout de même des bonnes prestations de Rabillard, Romao et Rolando chacun dans son registre, et regretter les absences de Cabella et Thauvin le week-end prochain, d'autant qu'Ocampos est toujours blessé. Michel n'aura donc sans doute pas d'autre choix que d'aligner d'entrée Michy ET Fletcher. Mais ceci est n autre match...
La suspension de Michy et la non-qualification réglementaire de Fletcher ayant mathématiquement obligé Michel à aligner Rabillard en pointe, c'est un trio d'attaque très jeune et peu expérimenté qui allait avoir la rude tâche de presser les Pailladins à la Mosson.
Les Héraultais comptaient bien profiter de la situation et c'est d'ailleurs Boudebouz qui lançait les hostilités en tentant une frappe lointaine qui frôlait le cadre dès la deuxième minute. Mais de toutes façons, Mandanda était sur la trajectoire.
C'est à peu près la seule action de la première période. Après une assez bonne entame des Montpelliérains, ceux-ci se sont gentiment laissés endormir par le travail de construction des Olympiens... et nous avec. Posséder le ballon, c'est bien. En faire quelque chose, c'est mieux. Las, les Marseillais semblent impuissants à mener une action jusqu'à son terme, et pendant ce temps... ben tout le monde s'emmerde !
L'entame de la seconde période n'apporte aucun changement, si ce n'est que Tony Chapron décide, peut-être pour apporter un peu de peps à cette morne rencontre qui s'achemine vers un tristounet 0-0, de faire action de jeu, en refusant un penalty pourtant évident sur Romao. Deplagne n'avait même pas fait semblant de jouer le ballon !
Bref, ça continue de jouer tristement à la baballe, chacun comptant visiblement sur un exploit individuel de ses coéquipiers pour tenter l'aventure au-delà des trente mètres adverses.
Michel aussi s'ennuie, et il est le premier à réagir. Juste avant l'heure de jeu, il sort un Rabillard valeureux mais encore trop vert pour pouvoir peser sur un match et un Sarr inconsistant et brouillon au profit de deux revenants : Alessandrini, de retour de blessure, qui a besoin de temps de jeu avant la réception du Pseug et Thauvin, "nouvelle" recrue dont on n'avait même pas vraiment eu le temps de se rendre compte qu'il n'était plus dans l'effectif.
Les deux garçons ont davantage d'expérience que les sortants, ils se connaissent bien, et ils ont les crocs. Durant les dix minutes suivantes, on perçoit tout de suite la différence : le jeu vers l'avant des Marseillais est nettement plus percutant, la circulation du ballon plus fluide, les espaces mieux trouvés, les appels plus spontanés. Tandis que la défense est malmenée (notamment grâce à Chapron qui ferme les yeux sur plusieurs grosses fautes des languedociens) mais tient bon, devant, ça ne tarde pas à payer : le trio offensif est à l'attaque, Alessandrini est stoppé par Deplagne mais Nkoudou, replacé dans l'axe, a bien suivi et prend tout son temps pour ajuster Pionnier.
MHSC 0-1 OM (68ème)
Mais la minute suivante, Thauvin, qui reconnaîtra par la suite un excès d'engagement sans doute inutile, qu'il explique d'ailleurs par sa grinta bien compréhensible après des semaines de vaches maigres en Premier League, écope d'un rouge direct pour son tacle sur Hilton.
Si l'on s'en tient à la faute elle-même, et à son inutilité, la sanction paraît justifiée, encore que l'arbitre aurait pu faire preuve d'un minimum de psychologie et se contenter d'une biscotte bien mûre. Mais eu égard aux largesses accordées aux Pailladins et au peno refusé, c'est pour le moins sévère !
Quoi qu'il en soit, les Marseillais devront tenir vingt minutes à dix contre onze et Thauvin sera privé de "classico".
Montpellier accentue sa pression face à un adversaire désormais en infériorité numérique, mais la défense tient bon et Mandanda n'est de toutes façons pas vraiment inquiété puisque les quelques tentatives cadrées des hommes de Loulou Nicollin ressemblent davantage à des passes un peu appuyées au Fenomeno.
Ultime "fait de jeu" à la 86ème : alors que pour les dernières minutes, Michel opte pour une option plus défensive en sortant Cabella pour, ahem, De Ceglie, Chapron décide de priver à son tour le milieu offensif marseillais de la réception des Qataris, en le biscottant pour un gain de temps imaginaire.
Le score en restera là, pour un match qui ne restera pas dans les annales. On pourra se satisfaire tout de même des bonnes prestations de Rabillard, Romao et Rolando chacun dans son registre, et regretter les absences de Cabella et Thauvin le week-end prochain, d'autant qu'Ocampos est toujours blessé. Michel n'aura donc sans doute pas d'autre choix que d'aligner d'entrée Michy ET Fletcher. Mais ceci est n autre match...
La rencontre
0-1
Montpellier - Marseille
Mar 02/02 à 21H00/2016
Feuille de match - Historique
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