Actualité
OM - Paris
Le verre à moitié plein...
Le Samedi 06 Février 2016 par Bab Joo
Tout est une question de point de vue : les pessimistes vous expliqueront qu'à quoi bon ? Autant déclarer directement forfait face au rouleau-compresseur parisien, que ça épargnerait de la fatigue, des blessures, des suspensions et accessoirement, le ridicule. Les optimistes pensent plutôt qu'invaincu ne veut pas dire invincible, que la "malédiction" du Vel' est une vue de l'esprit qui ne peut pas durer toute une saison, et que même sans bien jouer, l'OM 2016 est sur une bonne dynamique et que tous les voyants sont au vert.
Entre les deux, il y a les chipoteurs, les coupeurs de cheveux en quatre, les indécrottables adeptes du oui, mais...
Un "classico" est toujours un match spécial, particulièrement quand il se joue au stade Vélodrome. Oui, même cette année alors que la partie semble d'autant plus jouée d'avance qu'on nous offre, encore, un joli pipage de dés en règle avec la désignation de Ruddy Buquet au sifflet.
L'Olympique de Marseille s'apprête en effet à recevoir des qataris que rien ni personne en L1 ne semble pouvoir arrêter cette saison. Des qataris qui pourraient être mathématiquement sacrés champions dès début mars, neuf journées avant la fin, si rien ne vient interrompre leur parcours.
Mais, parce qu'il y a un mais, et même une série de mais : des qataris qui s'ennuient - et nous ennuient - dans un championnat qui ne leur oppose guère de résistance. Des qataris qui n'ont par conséquent pas encore véritablement goûté à la nécessité de se battre pour obtenir leur ahurissante moyenne de 2,7 points par match et qui, par conséquent, sont attendus au tournant par tous ceux, qui, lassés par cette monotonie, espèrent que quelqu'un - et qui mieux que l'OM pourrait relever ce défi ? - les oblige enfin à sortir du bois, à se battre, à aller chercher la victoire au lieu de se baisser pour la ramasser ?
C'est bien sur les qataris qu'est toute la pression, à vingt-heures du classico, car une contre-performance au Vel' serait pour eux une terrible désillusion et un coup d'arrêt dans leur résistible ascension.
Or si depuis le début de la saison, son propre jardin ne sourit guère à l'OM, toutes les conditions sont réunies pour que le club phocéen rompe enfin cette étrange malédiction.
Les retours de Barrada, Alessandrini et Lass, pour commencer. Le recrutement de Steven "Mondingus" Fletcher ensuite qui, en l'absence de Thauvin, suspendu, pourrait prétendre à une titularisation d'emblée aux côtés de Michy et ainsi, provoquer un changement de système de jeu d'autant plus salutaire dans les plans de Michel, que le fait qu'il s'agisse d'un joueur relativement méconnu pourrait se révéler déstabilisant pour ses adversaires.
Puis l'OM ne perd plus depuis maintenant onze matches. Alors, pourquoi ne pas gagner ? "Y croire, c'est déjà un pas vers la victoire", disait cet après-midi un internaute sur les réseaux sociaux.
En outre, la défense olympienne, malgré sa fébrilité, est devenue moins poreuse, plus solide ces derniers temps.
Enfin, et en dépit d'un relatif désintérêt pour cette rencontre par rapport, notamment, à l'an dernier, la pression du Vel' devrait une fois de plus pousser les joueurs à se transcender pour ce match si particulier.
Il n'y a pas de recette-miracle. Comme le soulignait hier avec justesse mon supporter parisien préféré, tenter d'aller chercher les trois points obligera l'OM à se découvrir, s'exposant ainsi aux contres parisiens. Mais l'inverse est également vrai et l'on sait que cette saison, la politique de la contre-attaque, notamment grâce aux percées de Nkoudou et aux remontées de Dja Djédjé, réussit plutôt bien aux Provençaux.
Parvenir à empêcher un Ibra, certes vieillissant mais toujours capable d'exploits fracassants, de toucher le ballon sera l'une des missions des Marseillais demain soir.
Oser prendre des risques et se montrer sérieux, appliqué, précis dans le dernier geste, sera l'autre.
Si ces deux conditions sont réunies, l'OM est capable de rentrer au vestiaire avec deux buts d'avance à la pause. Et donc de flanquer un coup au moral des qataris tout en ne laissant pas à Buquet le temps de faire tourner le match au désavantage des Marseillais.
Si les Olympiens reviennent sur la pelouse avec cet avantage au score, tous les espoirs seront permis !
De toutes façons, l'OM n'a plus le choix : ce samedi, Monaco a creusé l'écart, les trois points sont donc obligatoires !
Image en petit clin d'oeil à notre ami Joey Barton
Entre les deux, il y a les chipoteurs, les coupeurs de cheveux en quatre, les indécrottables adeptes du oui, mais...
Un "classico" est toujours un match spécial, particulièrement quand il se joue au stade Vélodrome. Oui, même cette année alors que la partie semble d'autant plus jouée d'avance qu'on nous offre, encore, un joli pipage de dés en règle avec la désignation de Ruddy Buquet au sifflet.
L'Olympique de Marseille s'apprête en effet à recevoir des qataris que rien ni personne en L1 ne semble pouvoir arrêter cette saison. Des qataris qui pourraient être mathématiquement sacrés champions dès début mars, neuf journées avant la fin, si rien ne vient interrompre leur parcours.
Mais, parce qu'il y a un mais, et même une série de mais : des qataris qui s'ennuient - et nous ennuient - dans un championnat qui ne leur oppose guère de résistance. Des qataris qui n'ont par conséquent pas encore véritablement goûté à la nécessité de se battre pour obtenir leur ahurissante moyenne de 2,7 points par match et qui, par conséquent, sont attendus au tournant par tous ceux, qui, lassés par cette monotonie, espèrent que quelqu'un - et qui mieux que l'OM pourrait relever ce défi ? - les oblige enfin à sortir du bois, à se battre, à aller chercher la victoire au lieu de se baisser pour la ramasser ?
C'est bien sur les qataris qu'est toute la pression, à vingt-heures du classico, car une contre-performance au Vel' serait pour eux une terrible désillusion et un coup d'arrêt dans leur résistible ascension.
Or si depuis le début de la saison, son propre jardin ne sourit guère à l'OM, toutes les conditions sont réunies pour que le club phocéen rompe enfin cette étrange malédiction.
Les retours de Barrada, Alessandrini et Lass, pour commencer. Le recrutement de Steven "Mondingus" Fletcher ensuite qui, en l'absence de Thauvin, suspendu, pourrait prétendre à une titularisation d'emblée aux côtés de Michy et ainsi, provoquer un changement de système de jeu d'autant plus salutaire dans les plans de Michel, que le fait qu'il s'agisse d'un joueur relativement méconnu pourrait se révéler déstabilisant pour ses adversaires.
Puis l'OM ne perd plus depuis maintenant onze matches. Alors, pourquoi ne pas gagner ? "Y croire, c'est déjà un pas vers la victoire", disait cet après-midi un internaute sur les réseaux sociaux.
En outre, la défense olympienne, malgré sa fébrilité, est devenue moins poreuse, plus solide ces derniers temps.
Enfin, et en dépit d'un relatif désintérêt pour cette rencontre par rapport, notamment, à l'an dernier, la pression du Vel' devrait une fois de plus pousser les joueurs à se transcender pour ce match si particulier.
Il n'y a pas de recette-miracle. Comme le soulignait hier avec justesse mon supporter parisien préféré, tenter d'aller chercher les trois points obligera l'OM à se découvrir, s'exposant ainsi aux contres parisiens. Mais l'inverse est également vrai et l'on sait que cette saison, la politique de la contre-attaque, notamment grâce aux percées de Nkoudou et aux remontées de Dja Djédjé, réussit plutôt bien aux Provençaux.
Parvenir à empêcher un Ibra, certes vieillissant mais toujours capable d'exploits fracassants, de toucher le ballon sera l'une des missions des Marseillais demain soir.
Oser prendre des risques et se montrer sérieux, appliqué, précis dans le dernier geste, sera l'autre.
Si ces deux conditions sont réunies, l'OM est capable de rentrer au vestiaire avec deux buts d'avance à la pause. Et donc de flanquer un coup au moral des qataris tout en ne laissant pas à Buquet le temps de faire tourner le match au désavantage des Marseillais.
Si les Olympiens reviennent sur la pelouse avec cet avantage au score, tous les espoirs seront permis !
De toutes façons, l'OM n'a plus le choix : ce samedi, Monaco a creusé l'écart, les trois points sont donc obligatoires !
Image en petit clin d'oeil à notre ami Joey Barton
La rencontre
Marseille - Paris
Dim 07/02 à 21H00/2016
Feuille de match - Historique
Actualité
- 19/11#Actu
- Robinio Vaz : le jeune talent marseillais confronté à une sanction
- 19/11#Actu
- Mehdi Benatia en route pour un rôle clé à l’OM
- 19/11#Actu
- Rabiot, indiscutable bleu !
- 08/11#Actu
- OM - AJ Auxerre : Les 22 Olympiens
- 03/11#Actu
- FC Nantes - OM : La compo Marseillaise
- 27/10#Actu
- OM - PSG : La compo Marseillaise
- 27/10#Actu
- OM - PSG : Les 23 Olympiens
- 24/10#Actu
- Les stars du football français : de Michel Platini à Kylian Mbappé