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#StadeVélodrome 80 ans de passion !
Le Mardi 13 Juin 2017 par Casual Mars
Le 13 juin 1937, le Stade Vélodrome, enceinte légendaire, connue et reconnue dans le monde entier, fut construite au cœur de la ville. Dès ses débuts, l'enceinte accueillera l'Olympique de Marseille et deviendra le théâtre des plus grands exploits olympiens.
En 1928, la ville de Marseille souhaite ériger un stade municipal, car le Stade de l'Huveaune était la propriété de l'Olympique de Marseille. L'architecte parisien Henri Ploquin propose la construction d'un stade olympique comprenant une piste cyclable ainsi qu'un palais des sports aux abords de l'enceinte. Une maquette du Stade Olympique et du Palais des Sports, réunis sur un même site, doit donner une nouvelle impulsion à la cité phocéenne dont la jeunesse se passionne pour toutes les disciplines. Au nom de la commission des travaux , Monsieur Gabriel Vallerian présente, devant le conseil municipal, un rapport demandant la création et l'aménagement de terrains communaux, situés sur le Parc Amable-Chanot, pour les affecter aux organisations sportives, afin de doter Marseille d'un Parc Municipal des Sports. Pour se faire, la ville doit acquérir deux propriétés, Teisseire et La Mûre, situées prés de ses propres terrains et aménager l'ensemble. Le coût des deux acquisitions s'élèveraient à 2 420 000 francs (soit environ 370 000 euros).
Pour financer le Stade Olympique et le Stade Vélodrome , la ville compte sur des subventions de l'état, du Conseil Général des Bouches-Du-Rhône et envisage de contracter un emprunt sur trente ans de 11 500 000 Francs (soit environ 1 800 000 Euros). En juin 1934, l'autorité municipal apprend que le Conseil d'Etat ne l'autorise pas à emprunter plus de 1 220 000 Francs (soit environ 190 000 Euros). Ce n'est finalement que la perspective de l'organisation de la coupe du monde de 1938 qui permet de relancer les travaux à partir de 1935.
Jean Bouin,
recordman du monde de l'heure (19,021 km),
mort pour la patrie en 1914,
et qui a donné son nom à la tribune officielle du Stade Vélodrome
Pour des raisons budgétaires seul le stade est finalement réalisé. Le 28 avril 1935, la première pierre du Stade Vélodrome est posée par le maire de Marseille, le docteur Georges Ribot, sur les ruines des anciennes usines automobiles Turcat-Méry, entre le quartier de Saint-Giniez et le quartier Sainte-Marguerite dans le sud de la ville. Ce lieu avait déjà été ciblé quelques années auparavant par le Stade Helvétique de Marseille, adversaire féroce de l'OM (dissous en 1929), pour y construire une enceinte de football. Le vol des fonds levés pour une tombola par l'un des organisateurs mettra un terme aux ambitions des suisses de Marseille. Durant les travaux qui s'étalent sur vingt-six mois, 25 000 m³ de terre sont déplacés et 240 pieux de 10 mètres de haut sont utilisés pour les fondations.
L'enceinte du Stade Vélodrome est inaugurée le 13 juin 1937 devant près de trente mille spectateurs. une grande journée sportive est organisée, avec un meeting d'athlétisme et une course cycliste sur les pistes prévues à cet effet. En conclusion de cette fête sportive, une rencontre amicale de football est disputée entre l'Olympique de Marseille et les italiens du Torino Football Club qui se conclut sur le score de 2 à 1 pour les Olympiens. Ces derniers, fraîchement sacrés champions de France devant Sochaux, déménagent donc de leur mythique Stade de l'Huveaune vers le tout nouveau Stade Vélodrome.
Durant trente-trois ans, de grandes équipes se succéderont sur la pelouse de cette enceinte. L'année 1970 marque les premières modifications du Stade Vélodrome avec le remplacement des vieux projecteurs des tribunes Ganay et Jean Bouin par quatre pylônes de 60 mètres de hauteur pour les événements nocturnes. En mars 1971, la capacité du stade est augmentée d'environ 6 000 places assises, avec la réduction de la piste cyclable et la disparition de la piste cendrée d'athlétisme. Le Stade Vélodrome possède alors 55 000 places, si l'on tient compte des places populaires, qui sont debout.
Les équipes glorieuses de l'Olympique de Marseille continueront de se succéder, année après année. Lors de la saison 1982-1983, l'Olympique de Marseille retourne au Stade de l'Huveaune car le Stade Vélodrome est en travaux, en vue du Championnat d'Europe de football 1984. La pelouse est totalement remplacée. À la fin du championnat d'Europe des nations, la capacité du stade est réduite à 42 000 places avec la construction de nouvelles loges.
La piste cycliste est inutilisée lorsque Bernard Tapie devient président de l'OM en 1985. Il décide de la supprimer et de réaménager les deux virages, ramenant la capacité du stade à 48 000 places. Ce chantier marque la fin de l'ère omnisports du Stade Vélodrome, qui est désormais dans un périmètre transfiguré avec la construction du Palais des Sports, idée initialement proposée par Henri Ploquin avant la construction du Stade Vélodrome.
La France organisant la Coupe du monde 1998, un appel d'offres est lancé en mars 1995 pour une rénovation en profondeur du stade Vélodrome qui doit voir sa capacité atteindre les 60 000 places. La structure est totalement revue : seule une partie de la tribune Jean-Bouin (dont la façade du stade) et les gradins hauts de la tribune Ganay sont conservés.
Le dernier match de l'« ancien Vél' » en février 1996 se conclut sur une cérémonie au cours de laquelle d'anciens joueurs du club tels que Josip Skoblar, Jean-Pierre Papin ou Mario Zatelli laissent leurs empreintes sur des dalles de ciment qui sont désormais exposées au Musée boutique de l'OM. Les morceaux de tribunes détruites sont vendus dans les boutiques olympiennes. Des premières interrogations apparaissent sur le sort du Stade Vélodrome et des banderoles fleurissent dans les virages, fustigeant l'absence de toit pour le nouveau Vélodrome.
Très critiqué et peu aimé par les Marseillais notamment pour son architecture (l'absence de toiture, aucune résonance acoustique, une configuration évasée qui dénature l'architecture originale du Stade Véldrome, tel qu'il était connu autrefois), le stade sera surnommé « l'Enrhumeur » par Rolland Courbis. Dès l'année 2003, il sera l'objet de plusieurs projets visant à le moderniser, à le couvrir et même à l'agrandir. Un projet datant de 2005, suivi par Thomas Longeault, propose une couverture de l'enceinte et une augmentation de sa capacité de 60 013 à 80 500 places assises. Aucune suite n'est néanmoins donnée bien que le sujet soit évoqué régulièrement tant par le maire de Marseille que par des dirigeants du club. La candidature de la France à l'organisation du Championnat d'Europe des nations 2016, annoncée officiellement début 2009, amène la ville de Marseille à accélérer sa réflexion sur le sujet, le cahier des charges de l'UEFA imposant une rénovation majeure du stade.
L'objectif principal de la rénovation est de créer un stade de football répondant aux exigences de l'UEFA pour un classement en « stade cinq étoiles ». L'élément central de cette rénovation est la couverture du stade, cette couverture représentant 5 500 tonnes de structure métallique (soit l'équivalent de 80 % de la tour Eiffel). De plus, la capacité du stade sera augmentée, pour atteindre 67 394 places (contre 60 013 auparavant). La tribune Jean-Bouin possédera alors 18 851 places, la tribune Ganay 22 321 places, le virage Sud 12 935 places et le virage Nord 12 947 places. Le classement en stade cinq étoiles impose aussi l'augmentation du nombre de places à prestations (ou espaces VIP), l'aménagement de salons et d'un "accueil VIP haut de gamme".
De plus, le projet prévoit également la construction d'un complexe hôtelier 3 et 4 étoiles, d'un centre commercial, d'une clinique du sport, de logements, de bureaux et la restructuration du stade Pierre-Delort, stade d'athlétisme et de rugby à XV situé aux abords du stade, par la création d'une tribune couverte de 5 000 places. Le projet est adopté en conseil municipal le 12 juillet 2010. Dans sa présentation du projet, Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille, évoque l'éventualité du naming. Les travaux s'étalent de mars 2011 à l'été 2014. La capacité est réduite à 42 000 places jusqu'en août 2013 où elle passe à 48 000 places. Le stade est inauguré officiellement le 16 octobre 2014 et propose désormais plus de 67 000 places couvertes.
Quand bien même, le maire de Marseille décidera d'apposer le nom d'une grande entreprise française sur la devanture de l'enceinte, coté Ganay et coté Jean Bouin, le Stade Vélodrome, pour tous les amoureux de l'OM attachés à l'histoire de leur club et de cette enceinte mythique, continuera d'être appelé le Stade Vélodrome.
Maintenant, nous attendons de la part de la nouvelle direction de l'OM, qu'elle construise une grande équipe digne de l'Olympique de Marseille et écrive une nouvelle page glorieuse du Stade Vélodrome.
Source : wikipedia, om4ever.com, om.net, photos-provence.fr
En 1928, la ville de Marseille souhaite ériger un stade municipal, car le Stade de l'Huveaune était la propriété de l'Olympique de Marseille. L'architecte parisien Henri Ploquin propose la construction d'un stade olympique comprenant une piste cyclable ainsi qu'un palais des sports aux abords de l'enceinte. Une maquette du Stade Olympique et du Palais des Sports, réunis sur un même site, doit donner une nouvelle impulsion à la cité phocéenne dont la jeunesse se passionne pour toutes les disciplines. Au nom de la commission des travaux , Monsieur Gabriel Vallerian présente, devant le conseil municipal, un rapport demandant la création et l'aménagement de terrains communaux, situés sur le Parc Amable-Chanot, pour les affecter aux organisations sportives, afin de doter Marseille d'un Parc Municipal des Sports. Pour se faire, la ville doit acquérir deux propriétés, Teisseire et La Mûre, situées prés de ses propres terrains et aménager l'ensemble. Le coût des deux acquisitions s'élèveraient à 2 420 000 francs (soit environ 370 000 euros).
Pour financer le Stade Olympique et le Stade Vélodrome , la ville compte sur des subventions de l'état, du Conseil Général des Bouches-Du-Rhône et envisage de contracter un emprunt sur trente ans de 11 500 000 Francs (soit environ 1 800 000 Euros). En juin 1934, l'autorité municipal apprend que le Conseil d'Etat ne l'autorise pas à emprunter plus de 1 220 000 Francs (soit environ 190 000 Euros). Ce n'est finalement que la perspective de l'organisation de la coupe du monde de 1938 qui permet de relancer les travaux à partir de 1935.
Jean Bouin,
recordman du monde de l'heure (19,021 km),
mort pour la patrie en 1914,
et qui a donné son nom à la tribune officielle du Stade Vélodrome
Pour des raisons budgétaires seul le stade est finalement réalisé. Le 28 avril 1935, la première pierre du Stade Vélodrome est posée par le maire de Marseille, le docteur Georges Ribot, sur les ruines des anciennes usines automobiles Turcat-Méry, entre le quartier de Saint-Giniez et le quartier Sainte-Marguerite dans le sud de la ville. Ce lieu avait déjà été ciblé quelques années auparavant par le Stade Helvétique de Marseille, adversaire féroce de l'OM (dissous en 1929), pour y construire une enceinte de football. Le vol des fonds levés pour une tombola par l'un des organisateurs mettra un terme aux ambitions des suisses de Marseille. Durant les travaux qui s'étalent sur vingt-six mois, 25 000 m³ de terre sont déplacés et 240 pieux de 10 mètres de haut sont utilisés pour les fondations.
L'enceinte du Stade Vélodrome est inaugurée le 13 juin 1937 devant près de trente mille spectateurs. une grande journée sportive est organisée, avec un meeting d'athlétisme et une course cycliste sur les pistes prévues à cet effet. En conclusion de cette fête sportive, une rencontre amicale de football est disputée entre l'Olympique de Marseille et les italiens du Torino Football Club qui se conclut sur le score de 2 à 1 pour les Olympiens. Ces derniers, fraîchement sacrés champions de France devant Sochaux, déménagent donc de leur mythique Stade de l'Huveaune vers le tout nouveau Stade Vélodrome.
Durant trente-trois ans, de grandes équipes se succéderont sur la pelouse de cette enceinte. L'année 1970 marque les premières modifications du Stade Vélodrome avec le remplacement des vieux projecteurs des tribunes Ganay et Jean Bouin par quatre pylônes de 60 mètres de hauteur pour les événements nocturnes. En mars 1971, la capacité du stade est augmentée d'environ 6 000 places assises, avec la réduction de la piste cyclable et la disparition de la piste cendrée d'athlétisme. Le Stade Vélodrome possède alors 55 000 places, si l'on tient compte des places populaires, qui sont debout.
Les équipes glorieuses de l'Olympique de Marseille continueront de se succéder, année après année. Lors de la saison 1982-1983, l'Olympique de Marseille retourne au Stade de l'Huveaune car le Stade Vélodrome est en travaux, en vue du Championnat d'Europe de football 1984. La pelouse est totalement remplacée. À la fin du championnat d'Europe des nations, la capacité du stade est réduite à 42 000 places avec la construction de nouvelles loges.
La piste cycliste est inutilisée lorsque Bernard Tapie devient président de l'OM en 1985. Il décide de la supprimer et de réaménager les deux virages, ramenant la capacité du stade à 48 000 places. Ce chantier marque la fin de l'ère omnisports du Stade Vélodrome, qui est désormais dans un périmètre transfiguré avec la construction du Palais des Sports, idée initialement proposée par Henri Ploquin avant la construction du Stade Vélodrome.
La France organisant la Coupe du monde 1998, un appel d'offres est lancé en mars 1995 pour une rénovation en profondeur du stade Vélodrome qui doit voir sa capacité atteindre les 60 000 places. La structure est totalement revue : seule une partie de la tribune Jean-Bouin (dont la façade du stade) et les gradins hauts de la tribune Ganay sont conservés.
Le dernier match de l'« ancien Vél' » en février 1996 se conclut sur une cérémonie au cours de laquelle d'anciens joueurs du club tels que Josip Skoblar, Jean-Pierre Papin ou Mario Zatelli laissent leurs empreintes sur des dalles de ciment qui sont désormais exposées au Musée boutique de l'OM. Les morceaux de tribunes détruites sont vendus dans les boutiques olympiennes. Des premières interrogations apparaissent sur le sort du Stade Vélodrome et des banderoles fleurissent dans les virages, fustigeant l'absence de toit pour le nouveau Vélodrome.
Très critiqué et peu aimé par les Marseillais notamment pour son architecture (l'absence de toiture, aucune résonance acoustique, une configuration évasée qui dénature l'architecture originale du Stade Véldrome, tel qu'il était connu autrefois), le stade sera surnommé « l'Enrhumeur » par Rolland Courbis. Dès l'année 2003, il sera l'objet de plusieurs projets visant à le moderniser, à le couvrir et même à l'agrandir. Un projet datant de 2005, suivi par Thomas Longeault, propose une couverture de l'enceinte et une augmentation de sa capacité de 60 013 à 80 500 places assises. Aucune suite n'est néanmoins donnée bien que le sujet soit évoqué régulièrement tant par le maire de Marseille que par des dirigeants du club. La candidature de la France à l'organisation du Championnat d'Europe des nations 2016, annoncée officiellement début 2009, amène la ville de Marseille à accélérer sa réflexion sur le sujet, le cahier des charges de l'UEFA imposant une rénovation majeure du stade.
L'objectif principal de la rénovation est de créer un stade de football répondant aux exigences de l'UEFA pour un classement en « stade cinq étoiles ». L'élément central de cette rénovation est la couverture du stade, cette couverture représentant 5 500 tonnes de structure métallique (soit l'équivalent de 80 % de la tour Eiffel). De plus, la capacité du stade sera augmentée, pour atteindre 67 394 places (contre 60 013 auparavant). La tribune Jean-Bouin possédera alors 18 851 places, la tribune Ganay 22 321 places, le virage Sud 12 935 places et le virage Nord 12 947 places. Le classement en stade cinq étoiles impose aussi l'augmentation du nombre de places à prestations (ou espaces VIP), l'aménagement de salons et d'un "accueil VIP haut de gamme".
De plus, le projet prévoit également la construction d'un complexe hôtelier 3 et 4 étoiles, d'un centre commercial, d'une clinique du sport, de logements, de bureaux et la restructuration du stade Pierre-Delort, stade d'athlétisme et de rugby à XV situé aux abords du stade, par la création d'une tribune couverte de 5 000 places. Le projet est adopté en conseil municipal le 12 juillet 2010. Dans sa présentation du projet, Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille, évoque l'éventualité du naming. Les travaux s'étalent de mars 2011 à l'été 2014. La capacité est réduite à 42 000 places jusqu'en août 2013 où elle passe à 48 000 places. Le stade est inauguré officiellement le 16 octobre 2014 et propose désormais plus de 67 000 places couvertes.
Quand bien même, le maire de Marseille décidera d'apposer le nom d'une grande entreprise française sur la devanture de l'enceinte, coté Ganay et coté Jean Bouin, le Stade Vélodrome, pour tous les amoureux de l'OM attachés à l'histoire de leur club et de cette enceinte mythique, continuera d'être appelé le Stade Vélodrome.
Maintenant, nous attendons de la part de la nouvelle direction de l'OM, qu'elle construise une grande équipe digne de l'Olympique de Marseille et écrive une nouvelle page glorieuse du Stade Vélodrome.
Source : wikipedia, om4ever.com, om.net, photos-provence.fr
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