Actualité
OM 3-0 Nantes
"Rendez-vous aux Sochaliens le 12 mai" : Mamadou Niang
Le Jeudi 19 Avril 2007 par Menzo
"3-0" : un résultat dont on parle souvent pour parler d'un match dominé de la tête et des épaules par le vainqueur, humiliant l'adversaire du début à la fin. Si vous n'avez pas vu le match détrompez-vous, ce soir il n'en a rien été.
En effet Nantes n'était pas venu à Marseille pour faire de la figuration et avait bel et bien décidé de croquer dans cette demi-finale en jouant le tout pour le tout. Ainsi après les 20 premières minutes, rien ne prêtait à penser que le score final paraitrait aussi flatteur tant les Olympiens ont mis longtemps à rentrer dans ce match et tant l'ambiance générale leur semblait hostile.
Des imprécisions techniques, des erreurs dans le placement défensif, des occasions manqués, on repensait déjà aux nombreuses fois où on croyait dur comme fer en cette équipe ... pour au final ne ressortir qu'une déception amère allant même, pour certains d'entre nous, jusqu'à nous perturber dans nos vies de tous les jours (j'en fait un peu trop ? Bon promis j'arrête).
Mais ce match n'est pas à classé dans la colonne "match honteux" à coté de celui de Lorient, Toulouse ou Le Mans, et on doit surtout cela à un éclair de génie, une frappe sublime, œuvre de Ribéry visiblement décidé à prendre le sort de son équipe en main et s'essayant des 30 mètres alors que ses coéquipiers avaient échoué 3 fois moins loin quelques secondes auparavant, Barthez est battu et tout le stade Velodrome exulte !
Seulement une demi-finale ne se gagne pas que sur un coup du sort et Marseille n'était pas encore à l'abri face à des Nantais inférieurs techniquement mais supérieurs dans l'envie et l'agressivité, obligeant Carrasso à s'interposer plusieurs fois avant que les phocéens ne ressortent les armes.
Et en l'absence de Ribéry, blessé et sorti à la mi-temps, un seul avait les épaules et les qualités pour sonner la révolte et remettre toute son équipe sur les bons rails, Samir Nasri pris le ballon au milieu de terrain à la limite du hors-jeu puis plaça une accélération impressionnante mettant tous ses poursuivants dans le vent, avant de délivrer un caviar pour Maoulida qui ne demandait pas mieux pour conjurer le sort des canaris cueillis à froid.
Le match n'était dés lors plus le même et les Olympiens n'avaient pas besoin de forcer leur talent, juste leur suffisait de dérouler en attendant tranquillement que le coup de sifflet résonne, Albert Emon (surnommé Albert le sage) profita du contexte pour nous ressortir la carte Cissé, l'Arlésien tant décrié depuis son arrivée à l'OM et qui répétait souvent qu'il ne lui fallait "qu'un petit but" pour être enfin libéré, ce petit but arriva seulement quelques minutes après quand, sur une erreur de relance Nantaise, Djibril s'empara du ballon et fixa la défense avant de tirer, Barthez repoussa ce ballon mais l'international qui avait bien suivi réussit à reprendre ce ballon dans le but de Nantes malgré le retour d'un défenseur. S'en suivi une joie incommensurable pour le buteur tant décrié depuis de longues semaines.
3-0, le match était plié et ce fut le score final, résultat d'un match bien plus serré qu'il n'y parait et où la manière ne fut pas forcément de mise, mais au fond de tout ça on s'en moque, toutes les victoires sont importantes en cette fin de saison et les Marseillais auront la possibilité le 12 mai de faire rêvé un énorme public qui attend cela depuis tant d'années.
LES NOTES DES OLYMPIENS
Cédric Carrasso (7,5) :
Quel match il nous a fait ! Auteur de beaux arrêts réflexes et de sorties aériennes réussies (c'est assez rare pour être souligné).
Ronald Zubar (5) :
Cette fois pas de long raid de 80mètres (dédicace à Drogbasyl) mais des défauts de concentration qu'il a heureusement réussi à compenser par son envie (peut-être parfois trop alors qu'il etait parfois à la limite du carton rouge). Il va falloir montrer beaucoup plus si il veut être considéré l'année prochaine comme un titulaire à part entière.
Julien Rodriguez J. (5,5) :
Moins sûr et serein défensivement que d'habitude, il a tout de même réussi à bien tenir la baraque face à des Nantais volontaires mais désordonnés, contre une meilleure équipe il aurait néanmoins pu en être tout autre.
Habib Beye (5) :
Globalement meilleur en seconde période qu'en première, heureusement que le jeu Nantais se déroulait essentiellement dans l'axe et sur le flanc droit de l'attaque. De plus quelques erreurs de concentration notamment ou il ne s'aligne pas bien avec sa défense pour jouer le hors-jeu.
Taye Taiwo (6) :
Il a récupérer un nombre intéressant de ballon en jouant sur l'impact physique et jamais inquieté par les gris-gris du (faux) technicien Zaïri, un bon match dans l'ensemble.
Lorik Cana (6,5) :
Fidèle à lui-même, présent sur tous les fronts de la défense et propre dans ses transmissions, un match plein.
Samir Nasri (7) :
Le minot a lui aussi bien su résisté à l'impact physique des Nantais (preuve qu'il a pris une autre dimension aussi de ce coté la), précieux dans ses orientations du jeu et conservateur du ballon hors-pair dans les moments chauds, il est lui aussi à créditer d'une excellente performance.
Franck Ribéry (7) :
Le jour et la nuit avec le Ribéry d'avant sa blessure ! On le sent en jambe, sur de lui et de ses possibilités et techniquement très affuté, une blessure l'a contraint a quitté ses partenaires à la mi-temps, espérons que ce n'est pas trop grave.
Modeste M'Bami (45e) : Le Camerounais a encore une fois été particulièrement inégal, alternant les bonnes récupérations avec des erreurs techniques assez impressionnantes (sur des passes pourtant toutes simples).
Toifilou Maoulida (5,5) :
Peu d'attaquants accepteraient de faire le travail qu'il fait ! Toujours irréprochable dans l'état d'esprit même si techniquement ce n'est pas un joueur hors-pair.
Mickaël Pagis (5) :
Des déviations moins précises qu'à son habitude, des gestes manquant de lucidité (comme cette tentative de lob qui a fini dans les gradins du stade Velodrome), c'est pourtant la période où il doit montrer à l'entraineur qu'il peut avoir confiance en lui mais au final on voit trop peu de choses pour un joueur de cette qualité.
Djibril Cissé (75e) : Albert Emon a décidé de lancer dans le bain l'international pour lui permettre de lancer sa mission de reconquête du public, dangereux sur chacune de ses prises de balle (oubliant néanmoins ses partenaires) et surtout auteur du 3e but synonyme pour lui de délivrance. Ca fait plaisir de revoir notre Djibril national dans cette euphorie.
PS : Il serait quand même bon que quelqu'un lui apprenne enfin la règle du hors-jeu.
Mamadou Niang (5) :
Lui aussi a été auteur d'une prestation transpirant l'envie, on ne retiendra malheureusement que ses nombreuses imprécisions techniques dans les zones de vérité.
Mathieu Valbuena (81e) : Euh ... il a joué ?
En effet Nantes n'était pas venu à Marseille pour faire de la figuration et avait bel et bien décidé de croquer dans cette demi-finale en jouant le tout pour le tout. Ainsi après les 20 premières minutes, rien ne prêtait à penser que le score final paraitrait aussi flatteur tant les Olympiens ont mis longtemps à rentrer dans ce match et tant l'ambiance générale leur semblait hostile.
Des imprécisions techniques, des erreurs dans le placement défensif, des occasions manqués, on repensait déjà aux nombreuses fois où on croyait dur comme fer en cette équipe ... pour au final ne ressortir qu'une déception amère allant même, pour certains d'entre nous, jusqu'à nous perturber dans nos vies de tous les jours (j'en fait un peu trop ? Bon promis j'arrête).
Mais ce match n'est pas à classé dans la colonne "match honteux" à coté de celui de Lorient, Toulouse ou Le Mans, et on doit surtout cela à un éclair de génie, une frappe sublime, œuvre de Ribéry visiblement décidé à prendre le sort de son équipe en main et s'essayant des 30 mètres alors que ses coéquipiers avaient échoué 3 fois moins loin quelques secondes auparavant, Barthez est battu et tout le stade Velodrome exulte !
Seulement une demi-finale ne se gagne pas que sur un coup du sort et Marseille n'était pas encore à l'abri face à des Nantais inférieurs techniquement mais supérieurs dans l'envie et l'agressivité, obligeant Carrasso à s'interposer plusieurs fois avant que les phocéens ne ressortent les armes.
Et en l'absence de Ribéry, blessé et sorti à la mi-temps, un seul avait les épaules et les qualités pour sonner la révolte et remettre toute son équipe sur les bons rails, Samir Nasri pris le ballon au milieu de terrain à la limite du hors-jeu puis plaça une accélération impressionnante mettant tous ses poursuivants dans le vent, avant de délivrer un caviar pour Maoulida qui ne demandait pas mieux pour conjurer le sort des canaris cueillis à froid.
Le match n'était dés lors plus le même et les Olympiens n'avaient pas besoin de forcer leur talent, juste leur suffisait de dérouler en attendant tranquillement que le coup de sifflet résonne, Albert Emon (surnommé Albert le sage) profita du contexte pour nous ressortir la carte Cissé, l'Arlésien tant décrié depuis son arrivée à l'OM et qui répétait souvent qu'il ne lui fallait "qu'un petit but" pour être enfin libéré, ce petit but arriva seulement quelques minutes après quand, sur une erreur de relance Nantaise, Djibril s'empara du ballon et fixa la défense avant de tirer, Barthez repoussa ce ballon mais l'international qui avait bien suivi réussit à reprendre ce ballon dans le but de Nantes malgré le retour d'un défenseur. S'en suivi une joie incommensurable pour le buteur tant décrié depuis de longues semaines.
3-0, le match était plié et ce fut le score final, résultat d'un match bien plus serré qu'il n'y parait et où la manière ne fut pas forcément de mise, mais au fond de tout ça on s'en moque, toutes les victoires sont importantes en cette fin de saison et les Marseillais auront la possibilité le 12 mai de faire rêvé un énorme public qui attend cela depuis tant d'années.
LES NOTES DES OLYMPIENS
Cédric Carrasso (7,5) :
Quel match il nous a fait ! Auteur de beaux arrêts réflexes et de sorties aériennes réussies (c'est assez rare pour être souligné).
Ronald Zubar (5) :
Cette fois pas de long raid de 80mètres (dédicace à Drogbasyl) mais des défauts de concentration qu'il a heureusement réussi à compenser par son envie (peut-être parfois trop alors qu'il etait parfois à la limite du carton rouge). Il va falloir montrer beaucoup plus si il veut être considéré l'année prochaine comme un titulaire à part entière.
Julien Rodriguez J. (5,5) :
Moins sûr et serein défensivement que d'habitude, il a tout de même réussi à bien tenir la baraque face à des Nantais volontaires mais désordonnés, contre une meilleure équipe il aurait néanmoins pu en être tout autre.
Habib Beye (5) :
Globalement meilleur en seconde période qu'en première, heureusement que le jeu Nantais se déroulait essentiellement dans l'axe et sur le flanc droit de l'attaque. De plus quelques erreurs de concentration notamment ou il ne s'aligne pas bien avec sa défense pour jouer le hors-jeu.
Taye Taiwo (6) :
Il a récupérer un nombre intéressant de ballon en jouant sur l'impact physique et jamais inquieté par les gris-gris du (faux) technicien Zaïri, un bon match dans l'ensemble.
Lorik Cana (6,5) :
Fidèle à lui-même, présent sur tous les fronts de la défense et propre dans ses transmissions, un match plein.
Samir Nasri (7) :
Le minot a lui aussi bien su résisté à l'impact physique des Nantais (preuve qu'il a pris une autre dimension aussi de ce coté la), précieux dans ses orientations du jeu et conservateur du ballon hors-pair dans les moments chauds, il est lui aussi à créditer d'une excellente performance.
Franck Ribéry (7) :
Le jour et la nuit avec le Ribéry d'avant sa blessure ! On le sent en jambe, sur de lui et de ses possibilités et techniquement très affuté, une blessure l'a contraint a quitté ses partenaires à la mi-temps, espérons que ce n'est pas trop grave.
Modeste M'Bami (45e) : Le Camerounais a encore une fois été particulièrement inégal, alternant les bonnes récupérations avec des erreurs techniques assez impressionnantes (sur des passes pourtant toutes simples).
Toifilou Maoulida (5,5) :
Peu d'attaquants accepteraient de faire le travail qu'il fait ! Toujours irréprochable dans l'état d'esprit même si techniquement ce n'est pas un joueur hors-pair.
Mickaël Pagis (5) :
Des déviations moins précises qu'à son habitude, des gestes manquant de lucidité (comme cette tentative de lob qui a fini dans les gradins du stade Velodrome), c'est pourtant la période où il doit montrer à l'entraineur qu'il peut avoir confiance en lui mais au final on voit trop peu de choses pour un joueur de cette qualité.
Djibril Cissé (75e) : Albert Emon a décidé de lancer dans le bain l'international pour lui permettre de lancer sa mission de reconquête du public, dangereux sur chacune de ses prises de balle (oubliant néanmoins ses partenaires) et surtout auteur du 3e but synonyme pour lui de délivrance. Ca fait plaisir de revoir notre Djibril national dans cette euphorie.
PS : Il serait quand même bon que quelqu'un lui apprenne enfin la règle du hors-jeu.
Mamadou Niang (5) :
Lui aussi a été auteur d'une prestation transpirant l'envie, on ne retiendra malheureusement que ses nombreuses imprécisions techniques dans les zones de vérité.
Mathieu Valbuena (81e) : Euh ... il a joué ?
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