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La révolution du jeu
Le Mardi 08 Mars 2011 par Kaio Shin
14 janvier 2011, Tunis : le peuple tunisien, avide de démocratie, renverse le régime Ben Ali. 11 février 2011, Le Caire : les égyptiens viennent à bout du régime d'Hosni Moubarak pour les mêmes raisons. 6 mars 2011, Marseille : l'OM rend les armes face au LOSC. Quel rapport me direz-vous... Le rapport, c'est la révolution, la fin d'une ère et le changement.
Ce dimanche, le jeu et le talent des joueurs de Rudi Garcia sont venus à bout d'un football frileux et dépassé. Le sens du jeu, l'application et le mouvement perpétuel ont triomphé de l'attentisme, de l'individualisme et de l'impact physique. Un constat cruel, mais limpide et implacable. Là où l'OM aligne deux milieux défensifs (Edouard Cissé et Charles Kaboré) qui ont étalé leur médiocrité technique, Lille se présente avec deux milieux créatifs, portés vers l'avant et soutenus par un unique milieu défensif, qui ne manque pas lui non plus de talent et qui n'hésite pas à apporter le surnombre. Un joueur qui ne mesure qu'1,71 mètres. Preuve là encore qu'être une armoire à glace ne fait pas tout et que le talent fera toujours la différence. Là où Didier Deschamps maintient sa confiance à un avant-centre d'1,89 mètres n'ayant marqué qu'un seul but cette saison et ayant démontré à maintes reprises sa lenteur et son manque de talent, Rudi Garcia aligne des lutins virevoltants qui ont martyrisé la défense olympienne.
Que l'OM joue mal, ce n'est bien évidemment pas une nouveauté. Mais jusqu'ici, il ne fallait pas le dire trop fort. Marseille gagnait, en tout cas depuis la reprise et c'était le plus important. Il fallait se taire sur l'autel du sacro-saint résultat. Mais ce qui est suffisant contre Nancy, Sochaux ou Saint-Etienne ne l'est pas contre une équipe comme Lille. Affronter une équipe ayant du talent et un vrai projet de jeu a mis en lumière toutes les carences des joueurs de Deschamps. Un constat déjà établi lors de la défaite au Parc des Princes contre le Paris SG. Depuis, rien n'a changé. L'OM continue de proposer un jeu indigent et indigne du champion de France qu'il est. Combien de temps encore devrons nous subir cette parodie de football ? Combien de temps encore Didier Deschamps va-t'il miser sur des joueurs qui n'en sont pas ? S'en sortir par réussite et par expérience contre les équipes faibles et moyennes n'est pas suffisant pour remporter le championnat.
Cette défaite doit constituer un déclic. L'OM ne peut pas se permettre de continuer ainsi. Deux milieux défensifs, pas de mouvement, peu d'appels, des joueurs qui ne daignent courir que lorsqu'ils ont le ballon, un milieu de terrain qui prend l'eau et des joueurs offensifs n'ayant aucune complicité dans le jeu : l'OM ressemble de plus en plus à l'équipe de France de Raymond Domenech. Un constat effrayant qui doit pousser Didier Deschamps et ses joueurs à entamer, eux aussi une révolte. Non pas celle de la démocratie, mais celle du jeu.
Ce dimanche, le jeu et le talent des joueurs de Rudi Garcia sont venus à bout d'un football frileux et dépassé. Le sens du jeu, l'application et le mouvement perpétuel ont triomphé de l'attentisme, de l'individualisme et de l'impact physique. Un constat cruel, mais limpide et implacable. Là où l'OM aligne deux milieux défensifs (Edouard Cissé et Charles Kaboré) qui ont étalé leur médiocrité technique, Lille se présente avec deux milieux créatifs, portés vers l'avant et soutenus par un unique milieu défensif, qui ne manque pas lui non plus de talent et qui n'hésite pas à apporter le surnombre. Un joueur qui ne mesure qu'1,71 mètres. Preuve là encore qu'être une armoire à glace ne fait pas tout et que le talent fera toujours la différence. Là où Didier Deschamps maintient sa confiance à un avant-centre d'1,89 mètres n'ayant marqué qu'un seul but cette saison et ayant démontré à maintes reprises sa lenteur et son manque de talent, Rudi Garcia aligne des lutins virevoltants qui ont martyrisé la défense olympienne.
Que l'OM joue mal, ce n'est bien évidemment pas une nouveauté. Mais jusqu'ici, il ne fallait pas le dire trop fort. Marseille gagnait, en tout cas depuis la reprise et c'était le plus important. Il fallait se taire sur l'autel du sacro-saint résultat. Mais ce qui est suffisant contre Nancy, Sochaux ou Saint-Etienne ne l'est pas contre une équipe comme Lille. Affronter une équipe ayant du talent et un vrai projet de jeu a mis en lumière toutes les carences des joueurs de Deschamps. Un constat déjà établi lors de la défaite au Parc des Princes contre le Paris SG. Depuis, rien n'a changé. L'OM continue de proposer un jeu indigent et indigne du champion de France qu'il est. Combien de temps encore devrons nous subir cette parodie de football ? Combien de temps encore Didier Deschamps va-t'il miser sur des joueurs qui n'en sont pas ? S'en sortir par réussite et par expérience contre les équipes faibles et moyennes n'est pas suffisant pour remporter le championnat.
Cette défaite doit constituer un déclic. L'OM ne peut pas se permettre de continuer ainsi. Deux milieux défensifs, pas de mouvement, peu d'appels, des joueurs qui ne daignent courir que lorsqu'ils ont le ballon, un milieu de terrain qui prend l'eau et des joueurs offensifs n'ayant aucune complicité dans le jeu : l'OM ressemble de plus en plus à l'équipe de France de Raymond Domenech. Un constat effrayant qui doit pousser Didier Deschamps et ses joueurs à entamer, eux aussi une révolte. Non pas celle de la démocratie, mais celle du jeu.
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