Rennes - OM : Le flingue sur la tempe ! (11/03/2011)

Actualité

Rennes - OM
Le flingue sur la tempe !

Le Vendredi 11 Mars 2011 par Bab Joo

Difficile d'évoquer le match au sommet de ce vendredi quand les soubresauts extra-sportifs agitent davantage le landerneau du foot que les exploits du terrain. Encore une fois, serais-je tentée de dire, la pipolisation du monde ravage tout sur son passage.
Mais comment ne pas évoquer ces soubresauts alors que l'attaque Olympienne se voit à cause d'eux privée de celui qui, en dépit des critiques récurrentes au sujet de sa prétendue "maladresse" devant le but, s'est imposé depuis trois saisons comme le pivot de l'attaque phocéenne, le pilier contre lequel les défenses adverses n'aiment guère à se frotter ?

Olympique de Marseille

C'est donc dans une ambiance particulière, et doublement morose, que les hommes de Didier Deschamps se présenteront dans la capitale bretonne.
Doublement, parce que ce qu'il convient désormais d'appeler "l'affaire Brandao" arrive au plus mauvais moment et risque de plomber davantage des Marseillais déjà pas trop farauds après avoir raté l'occasion de rester au contact de l'actuel leader, qui n'est autre que leur adversaire du jour.

Un sursaut d'orgueil n'est évidemment pas à exclure, d'autant qu'on a vu déjà vu Rennes, pourtant meilleure défense de L1, s'effondrer face à des équipes autrement moins menaçantes que le Champion de France en titre (Sochaux 4-1), mais on ne peut s'empêcher de redouter le naufrage collectif tant, depuis le début de la saison, l'OM ne se comporte ni en champion, ni en candidat sérieux à sa propre succession : on dit souvent que si les matches se remportent en marquant des buts, les titres se gagnent en n'en prenant pas et c'est vrai qu'à ce titre, le team du Vieux-Port conserve ses chances en dépit de sa contre-performance à domicile, la semaine dernière.
Mais alors que l'on a franchi les deux-tiers du championnat, peut-être serait-il temps de songer à prendre des points au lieu de se contenter de ne pas en perdre. Et pour cela, il faut marquer.
Or avec une attaque amputée de son élément moteur, c'est pas gagné !
Et voilà comment on en revient à l' "affaire"...