Actualité
OM - Paris
Vaincre !
Le Dimanche 20 Mars 2011 par Ray Flex
S'il est une date qui s'inscrit naturellement en lettres de feu dans le calendrier du championnat de France, c'est bien celle du choc OM-PSG. Ramant comme des vikings dans le ventre mou ou bataillant corps et âmes pour le titre, ces deux équipes mettent un point d'honneur à sortir vainqueur de ce duel. Et à propos de point, les hommes de Didier Deschamps seraient fort inspirés d'en prendre trois ce soir !
Pour commencer, jetons un oeil (en le récupérant après sans quoi on pourrait avoir une dent contre lui comme ne le précise pas la loi du Talion) sur les résultats de samedi soir. Cette 28ème journée de championnat a commencé par une victoire du leader lillois sur la pelouse de Brest (1-2) et s'est poursuivie par un nul 1-1 concédé à domicile par Lyon face à Rennes. En attendant que le Vélodrome accueille Marseillais et Parisiens, la tentation est grande de dire que la pression se trouve manifestement sur les épaules de l'OM. Mais lorsque l'on sait que la meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder...
En effet, et au-delà de la sacro-sainte gué-guerre que se livrent les deux clubs depuis un bail qui n'est pas si historique que ça, l'enjeu comptable est de première importance ce soir. Lille (55 pts) compte maintenant sept unités d'avance sur l'OM (48 pts) qui pourrait par contre prendre la seconde place au classement, devant Rennes (50 pts) et Lyon (49 pts), en cas de victoire face au PSG. A l'inverse, une défaite ramènerait Paris à hauteur de Marseille. Inconcevable, donc !
Reste à savoir maintenant dans quel état d'esprit ces deux équipes vont pénétrer sur la pelouse de la mythique enceinte du boulevard Michelet. L'OM et le PSG, respectivement éliminés cette semaine de la Ligue des Champions et de l'Europa League, pourraient en effet accuser le coup tant physiquement que moralement. Peut-être plus les Parisiens d'ailleurs qui ont reçu le Benfica Lisbonne jeudi, alors que les Phocéens étaient quant à eux mardi à Old Trafford. Ces deux jours de récupération supplémentaires, s'il paraissent être une aubaine pour l'OM, ne semblent pas faire peur à Antoine Kombouaré qui a déclaré : "Ça peut jouer en fin de match. C'est vrai que dimanche soir, on aura enchaîné onze matches en cinq semaines, c'est énorme. Malgré tout, physiquement je ne sens pas les joueurs usés".
On ne peut cependant s'interdire de penser que si les hommes de Didier Deschamps maîtrisent le jeu et la conservation du ballon, les efforts fournis par des Parisiens mine de rien émoussés finira nécessairement par leur coûter cher... sauf si l'OM nous joue la pièce des "Misérables", ou encore si Edel sort un remake de "Je Suis Une Légende". Quoique pour l'heure, sa énième boulette face à Benfica étant restée en travers de la gorge de Kombouaré, l'habituel portier parisien pourrait tout à fait céder sa place à Grégory Coupet au sein d'une équipe sous tension.
Si le PSG a traversé la première partie de la saison sans sa fameuse crise hivernale, il n'en n'est pas de même à l'orée du printemps. Le scénario pour le moins "acabratabrantesque", comme dirait l'autre, de la rencontre les opposant à Montpellier dimanche dernier, a laissé éclater au grand jour les rancœurs des uns et des autres. Loin de nous l'idée d'épiloguer sur ces faits, d'autant que du côté de la Canebière l'extra-sportif n'est pas vraiment à la fête non plus...
Bref, comme le disait Pépin, historiquement l'OM ne laisse guère de chance aux Parisiens lorsque ceux-ci sont au Vélodrome : 20 victoires, 6 nuls et seulement 5 défaites pour un total de 50 buts marqués contre 28 encaissés ! Si la dernière victoire du PSG à Marseille ne remonte qu'au 26 octobre 2008 et un cinglant 2-4, les Phocéens se sont imposés la saison dernière 1-0 grâce à l'ancien du club de la capitale Gabriel Heinze... Tout comme, par exemple, le 16 octobre 2005 et une tête de Lorik Cana permettant à l'OM de prendre les trois points face à son ancienne équipe.
Qu'on le veuille ou non, un OM-PSG laisse nécessairement des traces dans les mémoires collectives. Parce qu'on se rappelle, non sans une certaine amertume dans les rangs marseillais, ce fameux jour de mars 2003 où le tableau d'affichage du stade Vélodrome s'était éteint sur le score sans appel de 0-3 pour les visiteurs, constituant ainsi la plus large victoire de Paris dans le Sud. A l'inverse, l'image de Florian Maurice balançant sa grole dans le virage après avoir inscrit le quatrième but phocéen lors de la victoire 4-1 le 15 Février 2000, ou encore la mine intemporelle de Franck Sauzée le 5 mai 1989 offrant le titre à l'OM, sont autant de souvenirs dont il faut aujourd'hui prendre exemple.
Non pas que je préconise l'envoi de crampons dans la tronche des Fadas, mais parce que les leçons du passé servent au présent et conditionnent le futur. En un mot comme avec de l'encens, à défaut de fumigènes : Vaincre !
Pour commencer, jetons un oeil (en le récupérant après sans quoi on pourrait avoir une dent contre lui comme ne le précise pas la loi du Talion) sur les résultats de samedi soir. Cette 28ème journée de championnat a commencé par une victoire du leader lillois sur la pelouse de Brest (1-2) et s'est poursuivie par un nul 1-1 concédé à domicile par Lyon face à Rennes. En attendant que le Vélodrome accueille Marseillais et Parisiens, la tentation est grande de dire que la pression se trouve manifestement sur les épaules de l'OM. Mais lorsque l'on sait que la meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder...
En effet, et au-delà de la sacro-sainte gué-guerre que se livrent les deux clubs depuis un bail qui n'est pas si historique que ça, l'enjeu comptable est de première importance ce soir. Lille (55 pts) compte maintenant sept unités d'avance sur l'OM (48 pts) qui pourrait par contre prendre la seconde place au classement, devant Rennes (50 pts) et Lyon (49 pts), en cas de victoire face au PSG. A l'inverse, une défaite ramènerait Paris à hauteur de Marseille. Inconcevable, donc !
Reste à savoir maintenant dans quel état d'esprit ces deux équipes vont pénétrer sur la pelouse de la mythique enceinte du boulevard Michelet. L'OM et le PSG, respectivement éliminés cette semaine de la Ligue des Champions et de l'Europa League, pourraient en effet accuser le coup tant physiquement que moralement. Peut-être plus les Parisiens d'ailleurs qui ont reçu le Benfica Lisbonne jeudi, alors que les Phocéens étaient quant à eux mardi à Old Trafford. Ces deux jours de récupération supplémentaires, s'il paraissent être une aubaine pour l'OM, ne semblent pas faire peur à Antoine Kombouaré qui a déclaré : "Ça peut jouer en fin de match. C'est vrai que dimanche soir, on aura enchaîné onze matches en cinq semaines, c'est énorme. Malgré tout, physiquement je ne sens pas les joueurs usés".
On ne peut cependant s'interdire de penser que si les hommes de Didier Deschamps maîtrisent le jeu et la conservation du ballon, les efforts fournis par des Parisiens mine de rien émoussés finira nécessairement par leur coûter cher... sauf si l'OM nous joue la pièce des "Misérables", ou encore si Edel sort un remake de "Je Suis Une Légende". Quoique pour l'heure, sa énième boulette face à Benfica étant restée en travers de la gorge de Kombouaré, l'habituel portier parisien pourrait tout à fait céder sa place à Grégory Coupet au sein d'une équipe sous tension.
Si le PSG a traversé la première partie de la saison sans sa fameuse crise hivernale, il n'en n'est pas de même à l'orée du printemps. Le scénario pour le moins "acabratabrantesque", comme dirait l'autre, de la rencontre les opposant à Montpellier dimanche dernier, a laissé éclater au grand jour les rancœurs des uns et des autres. Loin de nous l'idée d'épiloguer sur ces faits, d'autant que du côté de la Canebière l'extra-sportif n'est pas vraiment à la fête non plus...
Bref, comme le disait Pépin, historiquement l'OM ne laisse guère de chance aux Parisiens lorsque ceux-ci sont au Vélodrome : 20 victoires, 6 nuls et seulement 5 défaites pour un total de 50 buts marqués contre 28 encaissés ! Si la dernière victoire du PSG à Marseille ne remonte qu'au 26 octobre 2008 et un cinglant 2-4, les Phocéens se sont imposés la saison dernière 1-0 grâce à l'ancien du club de la capitale Gabriel Heinze... Tout comme, par exemple, le 16 octobre 2005 et une tête de Lorik Cana permettant à l'OM de prendre les trois points face à son ancienne équipe.
Qu'on le veuille ou non, un OM-PSG laisse nécessairement des traces dans les mémoires collectives. Parce qu'on se rappelle, non sans une certaine amertume dans les rangs marseillais, ce fameux jour de mars 2003 où le tableau d'affichage du stade Vélodrome s'était éteint sur le score sans appel de 0-3 pour les visiteurs, constituant ainsi la plus large victoire de Paris dans le Sud. A l'inverse, l'image de Florian Maurice balançant sa grole dans le virage après avoir inscrit le quatrième but phocéen lors de la victoire 4-1 le 15 Février 2000, ou encore la mine intemporelle de Franck Sauzée le 5 mai 1989 offrant le titre à l'OM, sont autant de souvenirs dont il faut aujourd'hui prendre exemple.
Non pas que je préconise l'envoi de crampons dans la tronche des Fadas, mais parce que les leçons du passé servent au présent et conditionnent le futur. En un mot comme avec de l'encens, à défaut de fumigènes : Vaincre !
La rencontre
Marseille - Paris
Dim 20/03 à 21H00/2011
Feuille de match - Historique
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