OM 2-1 Paris : On fait c'qu'on peut ! (21/03/2011)

Actualité

OM 2-1 Paris
On fait c'qu'on peut !

Le Lundi 21 Mars 2011 par Bab Joo

L'avantage, quand on n'est pas au stade, c'est qu'on peut regarder le match et écouter les commentaires dans le calme, prendre le temps de vérifier les statistiques, bref se livrer à toutes sortes d'activités susceptibles de vous proposer un résumé à peu près fidèle au déroulement de la rencontre.

L'inconvénient, c'est que quand on était censés être au stade et rapporter en supplément un petit reportage photo, et que finalement, un aléa indépendant de sa volonté nous empêche au dernier moment de nous y rendre, ben c'est qu'on

n'a plus que ses yeux pour pleurer et que du coup, forcément, on est moins attentif à ce qu'il se passe sur le terrain, hein !

Alors exit les photos, exit le minute par minute, je vais faire comme nos Olympiens : ce que je peux. Et au vu du résultat de ce soir, reste à espérer que ce sera toutpareilquémigouel : déjà pas mal !

Les supporters sont arrivés tôt. Grosse ambiance dans les tribunes d'un stade Vélodrome plein comme un oeuf, ça faisait longtemps qu'on n'avait entendu des chants aussi enthousiastes.

Après une minute de silence plus ou moins respectée en mémoire des victimes des séismes et de leurs conséquences au Japon, c'est Josip Skoblar, l'Aigle Dalmate (70 ans), qui donne symboliquement le coup d'envoi. 

Les Olympiens, immédiatement offensifs et dangereux, obtiennent leur premier corner dès la deuxième minute, et enfoncent le clou dans la foulée, mais la frappe de Cheyrou n'est pas cadrée. Très vite, la partie s'installe dans un rythme soutenu ; après quelques minutes d'attentisme, les Parisiens montent d'un cran et se saisissent de la moindre occasion de contre, tandis que les Marseillais, entrés dans le vif du sujet dès l'entame de match, bénéficient d'un coup franc magistralement transformé par Heinze, dont l'âge du Christ qui vient de lui tomber dessus et la frappe du gauche imaparable, surprennent un Gregory Coupet totalement impuissant.(16ème) 

En confiance, les Marseillais poursuivent leur marche en avant, plus enthousiasmants qu'ils l'ont été depuis des mois, malgré la rébellion parisienne qui finit par payer. Profitant d'une tentative mal cadrée de Nêné qui rebondit sur le poteau de Steve Mandanda, Chantôme saisit sa chance et parvient à égaliser. (27ème)

Le ballet continue d'un but à l'autre. Gignac rate son premier geste de la soirée, mais par chance, son tir non cadré se transforme comme par magie en passe décisive, grâce au bel opportunisme d' André Ayew qui reprend de la tête et crucifie le gardien parisien. (35ème)

La fin de la première mi-temps s'emballe : les deux équipes s'arrachent vraiment pour rester dans la course au titre : c'est l'attitude qu'on attend des actuels champions, même si les dernières minutes montrent une fébrilité à laquelle la défense phocéenne ne nous avait plus habitués.

L'entame de seconde période est Marseillaise mais la défense parisienne veille et le ballon repart dans l'autre sens. Le contre ne suffit pas à inquiéter Mandanda. Gignac, décidément très en verve,loupe un centre, puis un tir, avant de jeter l'éponge et de céder sa place à Abriel. C'est le début de la saison des vendanges : Taïwo, puis Lucho entré en cours de match en remplacement de Mathieu Valbuena, et enfin Loïc Rémy, qui rate l'inratable, prennent modèle sur le Martégal. Cela ne profite cependant pas aux parisiens : Ludovic Giuly n'est pas plus chanceux sur l'unique occasion germanopratine de cette période, d'autant que physiquement, les parisiens commencent à ressentir le contrecoup de leur match de jeudi en Ligue Europa.

Juste avant d'entrer dans les arrêts de jeu, les Phocéens bénéficient d'un dernier coup franc tiré par Benoît Cheyrou - lequel sortira juste après, ne laissant à Charles Kaboré que des miettes - mais on ne change pas une tactique gagnante : la reprise d'Abriel passe à son tour au dessus.

Le score reste donc inchangé et l'OM l'emporte sur son rival parisien par deux buts à un.

A l'issue d'une rencontre où l'essentiel du match s'est joué avant la pause, l'OM, qui malgré un fond de jeu pas toujours aussi rassurant que ce soir, fête sa sixième victoire en sept matches de Championnat, s'installe à la seconde place et peut donc encore espérer grappiller les quatre points qui le séparent du fauteuil de leader, tandis que le PSG, après cinq matches consécutifs sans victoire (toutes compétitions confondues) est à présent quasiment décroché, à cinq points du podium et d'une place en Ligue des Champions et à dix du leader.

La rencontre

Marseille - Paris

Championnat - Journée 28
Dim 20/03 à 21H00/2011
Feuille de match - Historique