Caen - OM : Un pour tous, tous pour Brandao ? (09/01/2012)

Ca fait le buzz sur le forum d'OM Passion (et les autres aussi mais on s'en fout). Brandao, le Brandao, le seul, l'unique est de retour parmi les hommes de Didier Deschamps. Moins d'un an après son départ précipité pour le Brésil, après 2 prêts à Cruzeiro et au Gremio, le Brésilien regagne les rangs olympiens.
Maintenant on a le choix. On le pourrit pour sa technique passable, sa vitesse douteuse et son sens du but à géométrie variable.
Ou alors on se dit que Gerets et Deschamps ne sont pas exactement des imbéciles. Que Brandao a beaucoup apporté à l'OM, au moins pendant 18 mois. Qu'il a des qualités indéniables et précieuses.
Et surtout qu'on n'a pas un rond, pas le choix et tout à gagner à retrouver un Brandao en forme. Un pour tous et tous pour Brandao, chiche ?

Un pour tous et tous pour un plutôt. A l'origine c'est bien sûr Alexandre Dumas qui a popularisé cette devise des mousquetaires. S'il écrivait aujourd'hui, Labrune serait Richelieu, MLD Milady. Brandao serait Portos probablement. Deschamps Athos et captain Mandanda d'Artagnan. Une idée pour le rôle d'Aramis chers lecteurs ?

Refermons cette parenthèse littéraire pour nous replonger dans le foot. L'OM se déplace donc demain à Caen en quarts de finale de la prestigieuse Coupe de la Ligue. Et qui est l'entraineur de Caen ? Dumas, on n'en sort pas. Prénom Franck.
Une carrière de joueur honnête, le Laurent Blanc du pauvre diraient les mauvaises langues. Il a longtemps joué à Caen puis à Monaco où il est champion en 1997 avec Fabien Barthez et Sonny Anderson notamment. Après un passage éclair, et raté, à Newcastle, il revient en France à... l'OM en Janvier 2000.

Ah le mercato hivernal de l'an 2000. Pour les moins de 20 ans on peut comparer ça à un naufrage, un désastre, une catastrophe. L'OM était vice-champion de France 6 mois plus tôt, avant de perdre Laurent Blanc puis Domoraud, juste sa charnière centrale. Et de virer Courbis. Casoni arrive, les dirigeants perdent les pédales et le club part en vrille. Le symbole ? Une défaite face à Lens juste avant la trève, les supporters explosent de rage et l'histoire retiendra que Stéphane Dalmat a quitté le stade... à plat ventre dans le bus de ses ex coéquipiers nordistes.
Pour couronner le tout, l'OM se sépare de Ravanelli et Dugarry mais engage Pouget, Cyprien et Dumas. C'est évidemment un échec cinglant, et le club phocéen évite la relégation pour ... deux buts.
Après un retour à Caen en tant que joueur, Dumas devient très vite entraineur du club normand, fonction qu'il exerce depuis 2005 déjà, avec plusieurs montées et descentes à son actif.

Après la littérature le passé ! Faudrait peut-être voir à s'intéresser au match nan ? Là c'est le moment d'avouer qu'il est bien difficile de s'intéresser et de se motiver pour la Coupe de la Ligue. Bien sûr la victoire face à Bordeaux il y a 2 ans a été suivie d'une grande explosion de joie, mais c'est surtout parce qu'elle mettait fin à une invraisemblable traversée du désert dans le domaine des trophées remportés.
Double tenant du titre, l'OM peut égaler le record de titres et revenir à hauteur du PSG et de Bordeaux. Ca nous ferait une belle jambe...

Mais une victoire nous permettrait aussi et surtout de maintenir la très bonne dynamique actuelle (mine de rien l'OM est leader du championnat depuis la mi-Octobre !) et de préparer au mieux le choc face à Lille Dimanche. Pour cela il faudra faire aussi bien que le 2 Décembre où l'OM l'avait emporté 2-1 sur la pelouse de Caen avec des buts... des frères Ayew.
Deschamps a composé un groupe pour le moins original : les 4 mousquetaires (André et Jordan Ayew, Kaboré et Diawara) sont déjà partis tandis que Gignac est à l'infirmerie (ça c'est déjà beaucoup moins original). Les jeunes en profitent : Gadi, Omrani mais aussi Azouni et Ammari seront de la partie.

Quoi d'autre ? Messi est ballon d'or pour la troisième fois consécutive, fait unique dans l'histoire. Canto est candidat à l'élection présidentielle. Et l'OM se déplace demain à Caen en quart de finale de la Coupe de la Ligue, parait-il...