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#Rétro : Basile Boli, le héros de Munich !
Le Mardi 02 Janvier 2018 par Samuel Massilia
Article initialement publié le 24 mars 2017. Bon anniversaire Basile Boli !
Basile Boli aura marqué d'une empreinte indélébile son passage à l'Olympique de Marseille, où ses larmes de Bari et son coup de tête victorieux à Munich seront ancrés à jamais dans la mémoire collective.
Pur produit de l'école de l'AJ Auxerre, il a effectué ses premiers pas en première division le 29 avril 1984 face à Monaco, à l'âge de 17 ans. Comparé à l'ancien marseillais Marius Trésor, en raison notamment de l'efficacité de ses tacles, il a rapidement gagné ses galons de titulaire au sein de la défense bourguignonne. Sous la férule paternaliste de Guy Roux, qui n'hésitait pas à lui confisquer son vélomoteur pour éviter que le joueur ne sorte le soir, il s'est étoffé sur le plan physique et a affiné une technique un peu frustre à ses débuts.
Basile Boli face à Mark Hateley (Milan-Auxerre, Coupe UEFA 1985/89). Photo du domaine public.
Il a honoré sa première sélection en équipe de France le 19 août 1986 contre la Suisse (0-2). Après avoir connu son baptême du feu européen avec Auxerre, il donna une nouvelle orientation à sa carrière en rejoignant l'OM en juin 1990.
Reconvertit arrière latéral sous l'ère Beckenbeauer, il a ému la France entière par ses larmes de détresse à Bari, au soir de la défaite face à l'Étoile Rouge de Belgrade, en finale de la Coupe des Clubs Champions. Deux ans plus tard, à Munich, son coup de tête magistral face au Milan AC fait de l'OM le seul et unique club Français à soulever la coupe aux grandes oreilles. Terrassant l'ogre milanais des Rijkaard, Baresi, Van Basten, Lentini et Maldini.
L'image de Basilou, comme on l'appelait du côté du Vélodrome, est depuis lors à jamais gravée dans l'inconscient collectif du football hexagonal. Effacées, les larmes qui ruisselaient sur les joues de l'enfant d'Adjamé, deux ans plus tôt à Bari.
Après l'OM, ce fils d'un soldat africain rejoindra les Glasgow Rangers, Monaco puis le Japon et les Urawa Red Diamonds. En 1998, victime d'un genou fatigué, il arrêtera sa carrière, également marquée par 45 sélections en équipe de France.
Basile Boli aura marqué d'une empreinte indélébile son passage à l'Olympique de Marseille, où ses larmes de Bari et son coup de tête victorieux à Munich seront ancrés à jamais dans la mémoire collective.
Pur produit de l'école de l'AJ Auxerre, il a effectué ses premiers pas en première division le 29 avril 1984 face à Monaco, à l'âge de 17 ans. Comparé à l'ancien marseillais Marius Trésor, en raison notamment de l'efficacité de ses tacles, il a rapidement gagné ses galons de titulaire au sein de la défense bourguignonne. Sous la férule paternaliste de Guy Roux, qui n'hésitait pas à lui confisquer son vélomoteur pour éviter que le joueur ne sorte le soir, il s'est étoffé sur le plan physique et a affiné une technique un peu frustre à ses débuts.
Basile Boli face à Mark Hateley (Milan-Auxerre, Coupe UEFA 1985/89). Photo du domaine public.
Il a honoré sa première sélection en équipe de France le 19 août 1986 contre la Suisse (0-2). Après avoir connu son baptême du feu européen avec Auxerre, il donna une nouvelle orientation à sa carrière en rejoignant l'OM en juin 1990.
Reconvertit arrière latéral sous l'ère Beckenbeauer, il a ému la France entière par ses larmes de détresse à Bari, au soir de la défaite face à l'Étoile Rouge de Belgrade, en finale de la Coupe des Clubs Champions. Deux ans plus tard, à Munich, son coup de tête magistral face au Milan AC fait de l'OM le seul et unique club Français à soulever la coupe aux grandes oreilles. Terrassant l'ogre milanais des Rijkaard, Baresi, Van Basten, Lentini et Maldini.
L'image de Basilou, comme on l'appelait du côté du Vélodrome, est depuis lors à jamais gravée dans l'inconscient collectif du football hexagonal. Effacées, les larmes qui ruisselaient sur les joues de l'enfant d'Adjamé, deux ans plus tôt à Bari.
Après l'OM, ce fils d'un soldat africain rejoindra les Glasgow Rangers, Monaco puis le Japon et les Urawa Red Diamonds. En 1998, victime d'un genou fatigué, il arrêtera sa carrière, également marquée par 45 sélections en équipe de France.
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