OM-PSG : Mike Tyson contre Passe-Partout

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OM-PSG : Mike Tyson contre Passe-Partout

Le Vendredi 05 Octobre 2012 à 16h30 par Kaio Shin

Il paraît que nous devons avoir peur. Que nous devons avoir des complexes. Que le PSG est un ogre, et l'OM, le petit poucet. Ils l'ont dit à la télé. Il est donc temps de remettre certaines choses à leur place.

L'OM contre le PSG, c'est 9 titres de champion de France contre 2. L'OM contre le PSG, c'est une Ligue des Champions et quatre finales Européennes contre une malheureuse Coupe des Coupes qui s'enfonce chaque année un peu plus dans l'oubli, étouffée par son incommensurable prestige. Le PSG, c'est cinq participations à la Ligue des Champions, c'est-à-dire moins que le CSKA Moscou, Anderlecht ou Rosenborg. Le PSG, c'est autant de premières places en Ligue 1 que le FC Sète. L'OM a connu Jules Verne. Le PSG est né la même année que Lara Fabian.

On en vient donc à se demander ce qui peut bien pousser certaines personnes à considérer ce club comme un rival, qui historiquement, n'est pourtant pour l'OM qu'un simple paillaisson. Saint-Etienne est un rival. Bordeaux est un rival. Le PSG, lui, est à l'OM ce que René la Taupe est à Michael Jackson.

Kévin joue à Football Manager. Il en a marre de perdre. Alors il va sur internet pour chercher un code magique lui permettant d'avoir des fonds illimités. Kévin gagne. Et Kévin est fier. Le PSG, c'est Kévin.

Jean-Robert a 42 ans. Il est laid. Il a moins de charisme qu'une punaise. On se moque de lui. Il n'a pas senti un vagin depuis l'âge de 24 ans. Les filles le repoussent. Alors Jean-Robert va dépenser son argent dans les bois pour évacuer 18 ans de frustration. Le lendemain, il va au PMU pour annoncer fièrement son retour aux affaires. Le PSG, c'est Jean-Robert.

La voilà votre "fusée européenne". Le jour où le PSG pourra regarder l'OM dans les yeux, Myke Tyson et Passe-Partout pourront s'affronter au bras de fer sans que l'issue de l'affrontement soit prévisible. Les joueurs marseillais n'auront aucun complexe à avoir dimanche soir. Car si le Qatar peut s'offrir sans se ruiner les "meilleurs joueurs du monde", le mérite, la reconnaîssance, l'histoire et le prestige sont, eux, beaucoup plus durs à évaluer.

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