Stade Vélodrome : Pérez allume Gaudin et Foucault !

Philippe Pérez, Directeur Général du club, a réagi aux propos de Jean-Claude Gaudin parus dans l'Equipe de ce jour. Il en profite pour rappeler certaines évidences et égratigner Jean-Pierre Foucault.

Aujourd'hui, il semble que le seul point sur lequel Philippe Pérez et Jean-Claude Gaudin puissent tomber d'accord, c'est sur une question de sémantique : "il faut rechercher le consensus plutôt que l'affrontement".

Une lapalissade qui ne masque pas les divergences de vue. Le DG de l'OM insiste sur les objectifs de l'OM : "Qu'aurions-nous dû faire le 30 juin dernier ? Accepter de payer l'inacceptable ? Depuis le début de cette affaire, notre ligne est très claire. Il est normal de payer un loyer à la Mairie à la condition qu'il soit juste et qu'il ne mette pas en péril l'économie du club [...] En l'état, nous n'en avons pas les moyens. Payer un grand entraîneur et les meilleurs joueurs que nous puissions recruter reste le minimum. Un club comme le nôtre doit être le plus performant possible dans un contexte qui n'a jamais été aussi difficile en Ligue 1. Payer un loyer inacceptable serait, en revanche, irresponsable. Cela nous condamnerait à renoncer à toutes nos ambitions sportives pour garder le droit de jouer au Vélodrome."

Les fondamentaux d'un club de foot : il semblerait que du côté de la place Villeneuve Bargemon, certains aient quelque peu oublié ce léger point de détail.

La lettre que Jean-Pierre Foucault, président de l'ASOM, a adressée aux dirigeants du club, n'est pas non plus passée inaperçue aux yeux de Philippe Pérez qui suggère aimablement à son auteur de balayer devant sa porte : "Nos avocats ont étudié avec minutie la convention qui nous lie à notre association. J'encourage Jean-Pierre à mieux travailler son dossier. Ceci dit, compte tenu de son absence récurrente au stade Vélodrome et au centre Robert Louis-Dreyfus, je ne suis pas vraiment surpris. Pour lui, vu de Paris, il semble acceptable de régler un loyer démesuré et de menacer son club de représailles."
Et d'en ajouter une deuxième couche, avec délectation : "Je tiens à rappeler au passage que l'association qu'il préside, et que nous finançons, est d'abord responsable de la formation à l'Olympique de Marseille. Elle affiche les mauvais résultats que l'on connaît, sans que cela ne semble l'émouvoir. Du coup, je dirais qu'il n'est pas surprenant que Jean-Pierre n'en soit pas à quelques millions près sur le dossier du loyer. Après tout, ce n'est pas son argent. Et ce ne sont visiblement pas les intérêts du club qu'il défend."

Voilà, c'est dit.

Philippe Pérez insiste également sur le fait que ce n'est pas le club qui est responsable de cette situation de blocage, et qu'il est regrettable d'en être arrivés là : "Être contraints de délocaliser nos matchs est un véritable crève-cœur. Nous avons besoin de nos supporters et du soutien de toute la ville. Mais quelle option nous reste-t-il si la Mairie campe sur ses positions ?"

A quelques jours de la reprise, il serait en tous cas bienvenu que les esprits s'apaisent et que chacun se remette autour de la table... sans que les uns cherchent à prendre les autres pour des jambons !


source : OM.net