#RaytourVersLeFutur Patrice Eyraud

Fil info

#RaytourVersLeFutur Patrice Eyraud

Le Dimanche 04 Juin 2017 à 09h30 par Ray Monvier

Une nouvelle petite rubrique sur OMP (que vous ne retrouverez pas vraiment tous les matins car le dimanche c'est le jour du Saigneur, on déconne pas avec ça, mais comme demain c'est férié j'ai une clause dans mon absence de contrat stipulant que j'ai quand le même le droit de me sortir les doigts) et que l'on aurait tout aussi bien pu appeler "Un jour, un Eyraud" mais on aurait déjà changé sept fois de titre depuis la semaine dernière. Alors on se fait des brainstorming avec nos colocataires têtaux afin de trouver des jeux de mots bien pourris pour nos titres...

Se coucher le 3 juin 2017, se lever le 4 juin 1988 (avec Début de Soirée à fond dans le walkman à cassette, le top de la coolitude pour ceux qui l'ont vécu mais ne le dites jamais à vos enfants) pour la 38ème et dernière journée d'un championnat dont la victoire est à deux points, et les protège-tibias encore légèrement optionnels. Ce soir, l'OM (actuel 7ème) reçoit le nouveau champion de France monégasque avec pour objectif de gaver les 27'000 supporters présents au Vél' en leur offrant une victoire de prestige, mais aussi parce que ces deux points permettraient de terminer devant Sainté et Toulon si ces derniers ne s'imposent pas. Toulon, tiens donc...

Justement et comme par hasard formé à Toulon, remarquez l'habile transition inopinée signée #UnTypeQuiCogite, Patrice Eyraud arrive à l'OM en 1984 pour évoluer avec la réserve. On ne va pas se mentir, le jeune milieu de terrain alors âgé de 17 ans au potentiel remarqué aura du mal à sortir du lot, et ne fera finalement pas la carrière que les observateurs attendaient de lui. Ce qui n'empêche pas ce bon vieux Gérard Gili de l'inclure dans le groupe professionnel en 1987, et offrir à Patrice Eyraud une carte de visite pour le moins atypique.

Ce soir, Patrice Eyraud va inscrire son premier but en pro face à une belle équipe de l'AS Monaco dont certains noms vous sont nécessairement connus (Ettori, Amoros, Battiston, Puel, Dib ou encore Da Fonseca), et ainsi ouvrir la voie d'un succès olympien mérité (2-0). Malheureusement, Toulon et Sainté s'imposent eux aussi et l'OM terminera l'exercice à la 6ème place.

Alors que l'époque est celle d'une avalanche de stars voulues par Bernard Tapie, Eyraud résistera tant bien que mal pour finir (mine de rien) triple Champion de France (1989, 1990, 1992) et vainqueur de la Coupe de France (1989) avec l'OM. Pour cette carte de visite à choper une belle DME, Patrice, tu mérites bien "l'effet mes rides" du jour...

(Afin de justifier le caractère pas vraiment quotidien de cette rubrique, je dois aussi vous dire qu'on fête aujourd'hui les Clotilde, c'est la fête nationale du Tonga mais Jo-Wilfried a été sorti dès la première invitation. Par ailleurs, il fera quelque chose comme 25° sur la belle cité phocéenne avec un léger vent de Sud-Sud-Est rafraichissant l'air)

A découvrir sur OMP : Ça s'est passé un 4 juin à l'OM