#ConfOM Valentin Rongier et Pancho Abardonado en conf' avant PSG-OM

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#ConfOM Valentin Rongier et Pancho Abardonado en conf' avant PSG-OM

Le Samedi 23 Septembre 2023 à 13h40 par OhaiMe Passion

Olympique de Marseille

Ce samedi matin, le capitaine olympien, Valentin Rongier suivi de son coach Jacques Abardonado, étaient face aux journalistes pour répondre à leurs questions. Retranscription complète.

Les questions/réponses de Valentin Rongier

Comment avez-vous vécu ces derniers jours, cette nouvelle crise à l'OM et vous qui êtes un ancien de la maison, quel regard portez-vous sur cette instabilité chronique qui règne à l'Olympique de Marseille ?
Ce n'était pas facile, bien évidemment, je ne vais pas vous mentir. Moi je suis un joueur de foot, mes coéquipiers aussi, on a essayé de se concentrer un maximum sur le terrain, que ce soit aux entraînements ou à ce match contre l'Ajax. Le foot nous a remis un peu dans le droit chemin, avec ce bon résultat à l'extérieur et on essaye de se concentrer uniquement sur là-dessus.


Est-ce que tu fais partie de ceux qui ont echangé avec Marcelino ? Et comment Pancho Abardonado a su remobiliser le groupe après cette période trouble ?
Marcelino s'est exprimé devant tout le groupe au moment où il est parti. On l'a senti touché, il aurait espéré que cela se passe différemment. Quant à Pancho, il a vraiment très bien réagi, on avait pas forcément l'habitude de le voir comme ça parce que c'était un adjoint qui était plutôt discret. Il a vraiment montré beaucoup de personnalité. Il a su mobiliser tout le monde. Bravo à lui et son staff.


Comment avez-vous vécu ce déplacement "sans pilote dans l'avion" ?
C'était à nous de prendre nos responsabilités et de rester soudés. Je démarre ma cinquième saison ici. Je connais un petit peu la maison et c'est à moi et mes coéquipiers qui ont de l'expérience aussi de mobiliser tout le monde et de faire en sorte que tour se passe le mieux possible. On a essayé durant ces derniers jours d'avoir des mots positifs et de remobiliser tout le monde pour garder le cap et de continuer ce que l'on doit faire, c'est à dire jouer au foot.


À l'image du match contre Amsterdam, en quoi les événements survenus cette semaine peuvent vous aider à faire front et de créer de une sorte d'union sacrée avant de  rencontrer le PSG, demain ?
Je pense qu'il y a eu beaucoup d'éléments positifs sur le match contre l'Ajax, personne nous voyait faire quelque chose là-bas. Mais cette union sacrée est super importante, surtout ici à Marseille, on a un peu l'habitude que les gens parlent de nous, que les gens parlent du club, mais le plus important c'est le terrain et ce que l'on a fait, alors que nous étions un peu dos au mur, je pense que tous les joueurs se sont concentré sur le terrain, entre nous, on n'a pas beaucoup parlé de ça, parce que nous savions que cela allait nous perturber et je pense que le match parle de lui-même, tout n'était pas parfait, mais revenir au score deux fois dans un match européen, comme ça, ce n'est jamais facile, surtout dans ces moments-là, je pense que mentalement, cela va faire du bien à tous.


• Comment avez-vous pris la décision de Pablo Longoria, hier soir, de rester président de l'Olympique de Marseille ?
Nous n'en avons pas encore discuté entre nous, parce que l'entraînement était déjà terminé et que certains joueurs étaient déjà rentrés. Mais c'est bien évidemment une très bonne nouvelle pour le club, pour le groupe. On a un président qui est là depuis un bon moment maintenant, qui connaît le club, qui connaît surtout très bien le football et si l'on veut réaliser une belle saison, il était très important qu'il reste avec nous, s'il en avait décidé autrement, bien évidemment que nous aurions respecté sa décision, elle lui appartient entièrement mais on tous très heureux. La saison vient de démarrer, notre président reste avec nous et on en a besoin. On est tous très contents.


Cela va être votre dixième Classico, dans votre carrière à l'OM, comment on se prépare face au PSG ?
Je pense qu'il faut aller au Parc sans complexe, surtout au vu de la situation, comme vous l'avez vu, on n'évolue plus dans le système, on a peu de temps pour préparer ce match. On va essayer de faire de la qualité car on n'a pas le temps de faire de la quantité. Donc ça passera par une bonne séance aujourd'hui, de La vidéo, beaucoup d'échange, beaucoup de communication, ce qu'il y a de sûr c'est que je ne pense pas qu'on puisse autant ouvrir le jeu que ce que nous avons fait face à l'Ajax, car sinon on va encore plus s'exposer face à cette équipe du PSG, mais on a un plan. On sait comment on va jouer et on va essayer de s'y tenir.


Vous allez rencontrer Kylian Mbappé, qui vous a fait beaucoup souffrir par le passé, est-ce que ces expériences passées vous ont permis un peu de déceler des pistes, pour mieux défendre sur lui, le museler ?
J'espère. J'espère que je pourrais vous dire oui après la rencontre. On connaît tous la qualité de Mbappé. Si on lui laisse des espaces, c'est là où il est le plus à l'aise. Mais il ne faut pas oublier que ses coéquipiers aussi ont beaucoup de qualités, donc ce n'est pas que lui, il faut que l'on fasse un match plein et qu'on laisse le moins d'espace possible.


Que penses-tu du début de saison de Jonathan Clauss et de sa nouvelle utilisation dans une défense à quatre ? Quelle importance a-t-il dans le vestiaire ? Fait-il partie des cadres comme toi ?
Je suis très content pour lui, bien évidemment, parce qu'en plus d'être un coéquipier, c'est un ami, donc forcément ça me fait plaisir de le voir évoluer à ce niveau-là, mais je ne suis pas du tout étonné, il a toutes les qualités pour maintenir ce niveau, parce que c'est son niveau, il nous fait beaucoup de bien depuis le début de la saison, il est performant à chaque match et je suis persuadé que cela va continuer. Et j'espère qu'il sera récompensé.


À titre personnel, comment tu vis le passage au 4-3-3 et la fin du milieu à deux, qui demandait plus d'efforts au milieu de terrain ? Comment tu le vis et est-ce que tu sais comment vivent aussi tes coéquipiers, ce changement de système ?
C'est encore un peu tôt pour tirer des conclusions, on a joué qu'une seule rencontre, on s'est quasiment pas entraînés, ce qu'il y a de sûr c'est que pour un milieu de terrain, jouer à trois, c'est un peu plus facile, parce qu'il y a plus de monde, moins de surface à couvrir et forcément plus de passes à trouver, plus de liant dans le jeu, donc on va voir comment vont se passer les prochains matches et comment les entraînements vont se dérouler, mais c'est vrai que pour un milieu de terrain c'est un peu plus facile.


Quel message tu aurais à adresser aux groupes de supporters ? En tant que capitaine, tu as un petit mot ?
J'ai envie que tout cela s'apaise. Nous on aime l'OM, on aime ce club. Je pense que tout le monde veut que ça fonctionne. Il y a suffisamment de monde qui en parle actuellement. Moi je suis joueur de foot. Je n'ai pas tous les tenants et les aboutissants de cette histoire. Mais ce qu'il y a de sûr c'est que l'on a besoin d'eux, ils ont besoin de nous, donc on essaye de se concentrer sur le football et on espère tous que ça va bien se terminer et que l'on va pouvoir évoluer dans une atmosphère saine.


À ton avis, c'est quoi la clé pour faire un gros match, un gros coup demain à Paris ?
Pour moi, il faut qu'on joue ce match sans complexe. Avec une idée bien claire dès le départ et surtout rester concentrés pendant 90, 95 minutes, parce qu'on sait qu'ils ont beaucoup de joueurs de qualité et à tout moment ils peuvent faire la différence, donc il faut que l'on soit bien en bloc pour laisser le moins d'espace possible et que l'on soit surtout très solidaires.


Quel est l'état d'esprit de ce groupe Olympien ?
On est bien. On reste tous ensemble, on essaye de beaucoup parler de foot et surtout de rester soudés, on a un très bon groupe humainement et sportivement. On a aussi un bon petit staff depuis quelques jours, quibsavent trouver les mots pour nous mobiliser, donc il faut que tout ce monde-là, on ne fasse qu'un et il faut qu'on aille au Parc sans complexe.


Votre président a dénoncé des faits graves. Vous qui êtes à l'OM depuis plusieurs saisons, est-ce que vous avez été vous-même, victime de tels agissements ?
Non. Ça ne m'est jamais arrivé depuis que je suis au club. En tout cas, je n'en ai pas le souvenir. 


Concernant Pierre-Emerick Aubameyang, qui n'a pas encore marqué en Ligue 1,un profil très différent d'Alexis Sanchez, qu'est-ce qu'il vous apporte ? Quelle est sa place dans cet effectif ?
On connaît tous la qualité d'Auba, il a une grande expérience, il a connu des grands clubs. Donc c'est toujours bon d'avoir des profils comme ça dans un groupe, en plus c'est quelqu'un de très gentil, de très respectueux, qui s'est directement bien acclimaté au groupe. En plus de ça, il est performant. On sait qu'il peut marquer à n'importe quel moment. Je pense qu'il fait peur aux défenses et ça les fait reculer parfois, donc ça c'est bien pour nous aussi et avec des automatismes qui se mettent en place, je pense qu'il va beaucoup nous aider cette saison. 


Fin de conférence de presse pour le capitaine olympien. 

Olympique de Marseille

Les questions/réponses de Pancho Abardonado

Qu'est-ce que vous a dit Pablo Longoria ? Est-ce que vous avez echangé avec lui ?
Il m'a simplement felicité de la prestation que l'on a pu faire contre l'Ajax, j'ai fait tout simplement mon travail de coach.


Le 15 février 2000, OM-PSG, vous gagnez 4-1 et vous marquez votre premier but en professionnel. Quel souvenir gardez-vous de cette soirée, de ce but ? Et est-ce que cette rencontre a servi de déclic et a eu un impact sur la suite de votre carrière ?
Ce fut une histoire extraordinaire, pour un jeune marseillais des quartiers nords, de La Castellane. C'était pour moi une histoire fantastique, surtout au Stade Vélodrome, qui plus est contre Paris, c'était une joie immense pour moi et mes proches. Est-ce que ça m'a servi de déclic ? Non, parce que j'aurais donné le meilleur de moi-même même si je n'avais pas marqué, mais ça a contribué à ce que l'on parle un peu plus de moi à ce moment-là et en aucun cas ça n'aurait changé ma manière de travailler.


Un point sur le groupe. Est-ce que votre groupe est au complet ?
Nous ne récupérons pas encore Ismaïla Sarr, il est toujours en phase de récupération, il travaille avec nos préparateurs physiques. Pape Gueye est suspendu encore pour un bon moment. Sinon, tout le monde est sur le pont.


Dans quelle mesure les événements survenus cette semaine peuvent vous servir pour votre discours, pour faire bloc avant de rencontrer le PSG ?
Pour la solidarité, la gnaque, l'envie, surtout que c'est une belle affiche. Les joueurs sont conscients du match qu'ils doivent produire contre Paris, dimanche. Il ne faut pas oublier que l'enve, la rage, la gnaque, c'est bien mais il faut parler de qualité, on a un groupe de qualité, avec des joueurs de qualité, donc ça va faire un beau match.


Valentin a dit qu'il fallait aller à Paris avec un plan clair. Est-ce que le 4-3-3 contre l'Ajax vous a servi de bonne base de travail ? Est-ce que vous allez le reconduire et comment fait-on pour aller à Paris avec un système ambitieux ?
On a échangé avec David Friio, on s'est posé la question, on a pesé le pour et le contre. On a plusieurs systèmes en tête, on a une séance à préparer aujourd'hui, nous verrons comment cela se passera. On a une petite idée. On vous le dira demain.


Est-ce que tu en sais plus sur la durée de ton intérim ?
Je n'ai aucune information. Je vais vous redire la phrase bateau : je suis à la disposition du club et c'est la réalité. Si je dois demain répartir au centre de formation récupérer la N3, je le ferai avec grand plaisir.


À titre personnel, est-ce que ce n'est pas une opportunité incroyable pour toi d'être l'entraîneur des pros ?
L'opportunité pour un entraîneur, c'est lorsqu'il est sur le banc et qu'il gagne des matches. Et c'est Paris qui se présente actuellement, le calendrier est fait ainsi, on va s'y tenir et essayer d'être le plus performant possible.


C'est un match particulier
Particulier oui, car c'est une grande affiche. On aura face à nous une des meilleures équipes d'Europe, il ne faut pas l'oublier. Avec notre équipe, qui est très talentueuse, avec de très grands joueurs, ça va être un très beau match.


Vous êtes marseillais, ce sera vous sur le banc, vous le vivez comment en tant qu'entraîneur ?
C'est une joie, en tant que jeune marseillais, jeune coach, de se présenter face au grand PSG. Pour moi c'est une grande fierté, on va démontrer toutes nos qualités footballistiques sur ce match-là, en espérant que nous prendrons beaucoup de plaisir et on va là-bas pour chercher un résultat.


On vous connaît en tant que joueur et en tant qu'adjoint, mais finalement on vous connaît très peu en tant qu'entraîneur, quelles sont vos idée sur le football ? Vous voyez le football de quelle manière ?
Je le vois comme j'étais joueur, agressif mais dans le bon sens du terme. J'ai fais plus de 300 matches en Ligue 1, je n'ai jamais pris de carton rouge. Donc je veux que mon équipe me ressemble, agressive et surtout qui joue au football.


Le PSG est une armada solide. Est-ce que vous avez le sentiment qu'en ce moment il y a un coup à jouer contre ce PSG là ?
Tous les matches ne se ressemblent pas, ils ont leur histoire, PSG est un grand d'Europe, il ne faut pas l'oublier. Nous, nous allons aller à Paris avec nos convictions, on sait ce que l'on doit faire. On essaiera de le mettre en place sur le terrain et il faut surtout que les joueurs prennent du plaisir car ce sera une belle fête ce sera un grand match.


Qu'elle est votre idée à propos du rôle d'Aubameyang ? Est-il plutôt une pointe ou un joueur que vous pouvez balader sur le front de l'attaque ?
Auba a une très grande expérience du haut niveau, avec ses coéquipiers, ils peuvent permuter. Moi, ce que je veux c'est que les joueurs prennent du plaisir sur le terrain. Si Auba se sent plus à l'aise à gauche pour rentrer sur son pied droit,  alors il le fera, tout ce qu'on demande c'est que les joueurs soient le plus à l'aise et le plus performant possible.


Concernant Jonathan Clauss, qui est performant en ce début de saison, comment voyez-vous son adaptation dans un système à quatre derrière ? Et quel poids a-t-il dans le vestiaire ? Fait-il partie de vos cadres ?
C'est un cadre. Par rapport à ses performances et à son comportement aussi. Je suis fier qu'il puisse faire ces matchs-là, j'espère que cela va interpeller notre sélectionneur, en espérant qu'il soit sélectionné, car il le mérite.


Qu'elle est votre recette pour lutter face au PSG ?
Moi ce que j'aime, c'est que les joueurs soient à leur poste pour être le plus performant possible. Après, par moment, il est possible qu'il y ait des joueurs qui changent de poste, si les besoins de l'équipe le demandent ou si l'on a pas la solution.


Avez-vous été rassuré par ce que vous avez vu jeudi ?
En premier lieu, nous sommes face à des hommes responsables et des grands footballeurs. À partir de là, ça me facilite la tâche. Et surtout, ce sont des joueurs qui savent où ils sont. Ils savent aussi l'implication qu'ils doivent mettre dans ce club, moi je n'ai pas d'inquiétude. Même lorsque j'étais sous les ordres de Marcelino, je sentais un groupe qui vivait bien, qui travaillait bien, il n'y avait pas ce déclic qui pouvait nous permettre de gagner les matches, mais moi je n'ai aucune inquiétude.


Marcelino nous disait qu'il avait besoin de temps pour changer de système, vous, en 24 heures vous avez changé de système, il y avait urgence selon vous ? Et qu'est-ce que vous apporte ce système-là ?
Chaque coach a son système, ses préférences, ses habitudes. Marcelino avait son système en tête, il a essayé de le mettre en place, est-ce qu'il a eu le temps ou pas ? Vous connaissez la réponse. Je suis arrivé avec un nouveau système, pour le moment ça fonctionne, vu le match contre l'Ajax. Après le temps le dira, mais moi j'ai mes convictions, je sais où je veux aller, donc après les joueurs me suivront. Et ce que système m'apporte, c'est de pouvoir plus se projeter vers l'avant, d'avoir un football offensif et surtout mettre les joueurs à leur poste.


Hier il y a eu une prise de parole forte du président Pablo Longoria, est-ce que c'est important pour vous qu'il soit à Paris avec vous ? Est-ce que ça vous amène un peu de soulagement et de sérénité, le fait qu'il ait confirmé qu'il continue l'aventure à la tête du club ? Est-ce que le groupe est rassuré ?
Le groupe a été solidaire face à l'Ajax, il faut leur tirer un grand coup de chapeau parce que ce n'était pas évident. Le fait que notre président ait confirmé sa position à la tête du club rassure tout le monde, même nous, parce que David Friio et moi, nous nous sommes retrouvé seuls avec le préparateur physique et l'entraîneur des gardiens, donc savoir que nous avons l'appui de notre président, pour nous c'est un soulagement.


Face au PSG, il va falloir jouer autrement, car ils sont très bons sur les contre-attaques, c'est un PSG nouveau, qui presse beaucoup, contrairement à ce qu'a fait l'Ajax.
Cela va être un match totalement différent de celui contre l'Ajax, le PSG est au-dessus de l'Ajax, on a quelques idées, nous allons voir ce que nous allons pouvoir faire, par rapport à ce que nous allons mettre en place ce matin et vous aurez la réponse dimanche soir.


Fin de la conférence de presse. 
DROIT AU BUT ET ALLEZ L'OM !

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